jeudi 26 février 2009

Un peu d'honnêteté ne nuit pas

Voilà, je dois bien vous l'avouer, je suis prêt à toutes les bassesses pour avoir plus de lecteurs. J'ai remarqué que j'avais plus de retour quand je parlais de cul, alors je parle de cul. On apprécie mon langage ordurier alors je jure comme une camionneuse. Il faudra que je vous raconte mes histoires de cul avec des camionneuses, ça devrait vous plaire.

Tout ce que je souhaite c'est que veniez chaque jour plus nombreux lire mes histoires. Partager mon expérience de la vie avec vous, et qu'en retour vous me fassiez profiter aussi de vos expériences. Je t'aime, lecteur, d'où que tu vienne, qui que tu sois, et c'est uniquement pour adoucir l'amertume de ta morne vie que je me force à écrire de plus en plus souvent. C'est pas toujours facile, c'est pour ça que je fais aussi appel aux amis pour meubler quand je suis en rade de sujets.
Je n'ai pas envie de parler de l'actualité des 'stars', même si ça me vaudrait pas mal de visiteurs, et s'il suffit de caser un petit 'carla bruni nue' pour ça, je ne veux pas avoir pour lecteur régulier la personne qui souhaitait vraiment trouver une photo de charme ici.
Je n'ai pas envie de vous parler ici de mes rêves érotiques, même s'ils impliquent des collègues de travail et des extraterrestres (et des cyborgs zombies aussi), aussi passionnants soient-ils. Je veux surtout partager avec vous un regard sur la société et les cons qui la composent. Et parler un peu de cul aussi quand même, parce que c'est bien le cul.

Utiliser la liberté d'expression que me permet l'anonymat (près de la moitié de mes lecteurs savent qui je suis en vrai... mais c'est pas grave) pour dénoncer la dictature cachée sous les oripeaux de la république et cracher sur le monde tel qu'il est et rêver d'un monde meilleur, un monde libéré des contraintes capitalistes, un monde qui bouge, un monde qui laisserait sa chance à celui qui a eu une tuile au mauvais moment.

Je suis un dangereux idéaliste. Déjà je suis un anarchiste qui vote, ça commence bien, mais je rêve d'un monde démonétisé, où le travail rapporterait autant que l'oisiveté, c'est à dire rien. La mise en place de cette société serait douloureuse au début (ça fait toujours mal la première fois) mais à l'échelle mondiale ça peut marcher. il faut juste tout équilibrer parce que les comportements ne changent pas aussi vite. il y en aura encore qui voudront accumuler les ressources et organiser un trafic, réorganiser un commerce alors que toute l'utopie repose sur l'absence de commerce, la confiance, la volonté et l'épanouissement personnel dans le travail qu'on fait par plaisir et non par contrainte. Imaginez seulement ce que ça signifie! Au lieu de faire de l'informatique parce que vivant en agglomération c'était le seul moyen de tirer des revenus de ce que je pouvais faire de mes doigts, j'aurais pu être éleveur de chèvres dans le Larzac ou que sais-je. Ce n'est qu'un exemple, j'aime pas particulièrement les chèvres (et ne comptez pas sur moi pour vous raconter mes histoires de cul avec des chèvres, bande de dégénérés).

Non, plus j'y pense et plus je pense que ça ne sera pas possible à moins d'une modification radicale du monde que nous connaissons. Ou alors ça va faire beaucoup de morts.

De mon point de vue, on est partis pour vivre dans un monde de merde pour un sacré bout de temps, et le monde qu'on lègue à ceux qui viendront plus tard sera encore pire que celui dont je me plains.

Il y a des jours comme ça, j'arrive pas à être optimiste.

Aucun commentaire: