lundi 22 juillet 2013

Ne mets pas tes doigts sur la plaque chauffante, tu risques de te brûler très fort

Oui, après trois mois de silence je fais deux notes dans la même journée. Je fais ce que je veux, c'est chez moi ici. Et aussi parce que j'arrive pas à finir ma note qui traite de mes convictions religieuses, qui viendra pas avant 2015 à la vitesse où j'écris.
Revenons-en à nos doigts.

Je me suis gravement cramé mon majeur gauche en le posant sur une de mes plaques chauffantes qui était pourtant éteinte. J'ai vérifié, le voyant n'était pas allumé, et je n'avais pas utilisé cette plaque depuis la veille, donc j'ai un faux contact quelque part, et donc ma plaque a été en activité inutilement pendant tout ce temps, et putain ça va me couter cher en edf, j'avais vraiment besoin de ça maintenant.

Oh bordel, j'ai morflé. Les premières heures ont juste été insoutenables. Une douleur insondable, je ne me souviens pas avoir eu aussi mal de ma vie. Mes doigts sont sensibles, c'est con quand on est guitariste mais c'est comme ça. J'ai voulu tremper le doigt dans de l'eau froide pour anesthésier vite fait, mais avec la chaleur de ces derniers jours je n'ai que de l'eau tiède, ça marche pas super, en plus de ça, bah j'avais pas de bol propre, donc session de vaisselle à une main pendant que l'autre souffre de son côté, puis je sors les glaçons, et bon bah ça soulage un peu. Pas assez, mais un peu.

Bien évidemment, vous pouvez me traiter de chochotte tant que vous voudrez, j'ai eu super mal (ceux qui me connaissent bien savent quel geste je fais en écrivant ça) pendant plusieurs jours. De très longs jours à me demander si je pourrais rejouer de la guitare un jour. Non content de ne pas en jouer assez à la base, je me retrouverais contraint de ne plus en jouer du tout, impensable.

L'un de mes premiers reflexes a été de couper directement l'alimentation de la plaque depuis le panneau electrique, puisque si j'ai un faux contact il faut circonscrire le truc, éviter que la plaque ne continue de chauffer inutilement (je rappelle aux deux du fond qui ne suivent pas que circonscrire n'a rien à voir avec une ablation du prépuce) pour éviter de pourrir ma facture d'electricité, pour pas chauffer inutilement une piece déjà bien assez chaude comme ça (alors que certains osent dire que le réchauffement climatique n'existe pas) et pour ne pas me re-cramer les doigts.

Pendant des jours, la routine matinale douche/déo/brosse à dents a été un peu difficile. J'ai beau etre droitier j'utilise beaucoup ma main gauche. Ce n'est que quand on a perdu quelque chose qu'on se rend compte qu'on l'avait et qu'on y faisait pas assez attention. Ça vaut pour tout, pas juste pour mon doigt.

Maintenant la douleur est passée, ça a cicatrisé finalement assez vite mais je remarque des changements sensoriels. Mon majeur gauche cherche inconsciemment à toucher tout ce qu'il peut, qu'il cherche en fait à apprendre à etre un doigt comme les autre, comme s'il était mort et qu'un nouveau doigt avait pris sa place. Ce n'est pas une question de mouvement, je peux taper au clavier et jouer de la guitare sans trop de problemes, mais tout ce que je touche pour le moment renvoie la même sensation. Que ce soit une bouteille, un paquet de clopes, du bois, du verre, du papier, ma bite, tous les matériaux renvoient une réponse similaire: je sens que je touche quelque chose, mais je ne peux pas determiner ce que c'est. Juste à l'instant je viens de me caresser la barbe et je n'ai senti aucune aspérité.

Je ne peux m'empêcher de me demander si mon doigt pourra un jour redevenir comme avant, si je récupérerai le toucher que j'avais avant, si je pourrai distinguer l'ivoire des touches d'un piano des boutons d'un synthétiseur. Au moins je suis content de ne plus avoir mal, mais ça ne me suffit pas, je veux retrouver mes sensations. En gros j'ai l'impression de porter une capote sur le doigt, et j'espere que la relation entre mon doigt et les autres surface évolue pour qu'elles acceptent de prendre un moyen de contraception pour que je puisse avoir toutes les sensations à nouveau. Message aux petits jeunes qui ont toujours utilisé une capote: oui c'est bien, c'est super, continuez, mais si la relation dure et que vous faites des tests de recherche d'IST régulierement (genre après chaque escapade même protégée) et que vous ou votre partenaire vous protegez pour ne pas fabriquer par erreur des braillards, je vous recommande fortement d'essayer sans, vous verrez que c'est mieux, sans conteste.


Ce matin j'ai constaté en me levant que j'avais encore débranché mes plaques sur le panneau électrique, je pense que j'ai fait une petite crise de somnambulisme, le traumatisme a du être assez violent.

Beauté vs intérêt

J'avais voulu écrire un commentaire sur la dernière note de mon ami Pandadrummer, mais quand j'ai vu la longueur de ce que j'écrivais, je me suis dit que j'allais plutôt dépoussierer mon chez moi plutôt que d'aller écrire chez les autres.
En gros il parle certainement du fait que je me sois à demi mot foutu de sa gueule l'autre jour parce qu'il joue encore à un jeu de rôle en ligne massivement multijoueur vieux de plus de 15 ans, et défend son jeu face aux critiques évidentes qu'on peut faire aux graphismes d'un jeu vieillissant. Dans un jeu, quel est le plus important finalement, la beauté ou l'intérêt? Comme j'ai laissé un pavé chez lui j'ai préféré terminer ici et décaler le débat. (fin du rappel, début de mon intervention)

En ce qui concerne les MMO je peux rien dire n'ayant jamais joué à aucun, je ne vois pas où se trouve l'intérêt de ce genre de jeux. Ce que je reprocherais à un MMORPG c'est d'etre MMO, j'ai pas envie de devoir jouer avec d'autres gens, et encore moins avec des personnes que je ne connais même pas. Et puis graphiquement même les plus beaux MMO restent en dessous du reste de la production du moment.

Je ne suis pas un ardent défenseur du graphisme, j'ai continué à jouer à Morrowind longtemps après sa sortie (entre autres parce que mon PC ne faisait rien tourner de plus gourmand) et les graphismes hors d'age ne m'ont pas dérangé. Avant ça j'ai aussi beaucoup joué à Daggerfall (Elder Scrolls 2 pour les incultes) qui déjà à sa sortie était franchement moche, et j'ai adoré bien que ce soit bourré de bugs, et beaucoup trop difficile pour un casual gamer comme moi, mais ces jeux avaient le mérite de proposer une histoire qui bien que linéaire (je peux pas dire pour la fin je n'ai encore jamais fini un Elder Scrolls) c'est à dire qu'il n'y a qu'une seule quête principale, propose plusieurs moyens d'arriver à ses fins, et la pelletée de quêtes annexes permet de varier le plaisir. Je pense que l'intérêt surpasse de loin la cosmétique.

Cependant, je viens de commencer Skyrim, et je dois dire que c'est sublime. En plus le système de jeu a été très simplifié (pour pouvoir le vendre aux joueurs console) et c'est pas plus mal, les règles étaient beaucoup trop complexes. La beauté de Skyrim atténue chez moi la sensation de manque de détails dans le contenu. Bon, mais c'est pas tout ça, je vais pas me lancer ici dans une critique complète de la série des Elder scrolls.

Je pense que c'est comme pour les femmes, on peut supporter que sa femme soit moche si au moins elle est intéressante sur d'autres points, et en éteignant la lumière le soir, tout comme on peut supporter qu'elle soit conne à condition qu'elle fasse office de trophée (et qu'elle suce). On connait tous bien sûr des femmes belles ayant de la conversation et qui ne votent pas à droite, mais ce sont des perles rares et elles sont en général déjà prises, parfois par les copains, et on connait tous aussi des moches et connes qui rejettent sur les hommes la raison de leur célibat, et ça c'est une féministe.

On connait aussi tous des filles massivement multijoueurs, et pour celles là je le vous demande, le plus important c'est la beauté ou l'intérêt?

dimanche 3 mars 2013

Moderation? Très peu pour moi, merci

Je suis un drogué. Je suis accro à beaucoup de substances. Quand je bois je ne m'arrête qu'une fois torché, quand je fume le paquet y passe, si j'ai envie d'un café je me fais trois cafetieres en une heure. Là par exemple j'ai tout fait d'un coup. J'ai d'abord bu quelques bieres puis j'ai fumé plein de clopes, puis je me suis descendu mes cafetieres.
Quand je n'arrive pas à dormir, non seulement je fais une nuit blanche, mais en plus j'en ai généralement plusieurs dans une periode assez courte. Mon corps n'arrive pas à faire les choses à moitié, quand je pense au sexe je me tripote jusqu'à jouir en poudre, quand je deviens sentimental le sexe ne m'interesse plus vraiment.
C'est un peu con, en fait. D'une certaine maniere je ne peux pas vraiment aimer les femmes avec lesquelles je couche, je ne peux pas coucher avec les femmes que j'aime. J'alterne les phases d'insomnies avec les phases d'hypersomnies, sobriété / ébriété...
Quand je me décide à manger je me fais six repas en une soirée puis je jeûne le reste de la semaine.
Je suis parfois très triste, parfois enjoué et j'alterne entre la depression et le fou rire sans vraiment connaître d'état intermediaire. J'ai autant envie de voir plein de monde que de ne voir personne. J'ai autant envie de les tuer tous que de les serrer dans mes bras.
Je suis Nigel, mais je suis aussi monsieur C. et c'est toute cette contradiction que je dois supporter au quotidien. Je suis en même temps d'extreme gauche et d'extreme droite. Oui, une portion de moi est raciste. C'est pour cette raison que je suis toujours sobre les dimanches d'election, il faudrait pas que cette vilaine partie de moi ait le droit de vote.
Je suis très timide et généralement réservé, tout en étant un exhibitionniste volubile. Je suis tout mais surtout son contraire.
Nous avons un accord tacite. Nous avons tous les deux un droit de parole ici. Parfois on écrit sous influence et Nigel prend la barre, parfois la voix de la raison laisse monsieur C. mener la barque.
Je ne me sens pas schyzophrene ou bipolaire pourtant. Je suis juste incapable de faire preuve de moderation. Je suis binaire.
Même dans mon travail, je suis soit impliqué à l'extrême soit completement indolent. Ou lors d'un entretien d'embauche je peux y aller les mains dans les poches tout comme je peux faire plusieurs heures de recherche pour connaitre le sujet mieux que le recruteur.
J'ai la prétention d'être plus intelligent que beaucoup, mais la modestie de me sentir aussi con que tout le monde. Une partie de moi se trouve très beau dans le miroir tandis qu'une autre comprend aisément que je sois célibataire.

Cette nuit Nigel s'est couché très tard, et Monsieur C. s'est levé très tôt.

mercredi 27 février 2013

Oh non, ça recommence...

J'ai passé un agréable moment avec une personne du sexe opposé l'autre jour, et je n'arrête pas d'y repenser. Je sais qu'elle a un mec, et c'est certainement quelqu'un de charmant, je sais pas, je l'ai jamais vu, et je suis assez sûr que je suis pas assez bien pour une fille comme ça, mais je ne peux pas m'empêcher de croire que je lui plaisais. On a passé une soirée avec plein d'amis en commun, elle, je la connais vraiment très peu, et tout au long de la soirée elle a pas arrêté de me sourire, de me faire des petits clins d'oeil, de rire à mes blagues (je précise qu'elle n'était pas bourrée, et moi non plus) et sur le chemin du retour on a fait un bout de chemin ensemble et j'étais surpris de tout ce qu'on avait à se dire, jamais un seul moment de blanc dans la conversation, chaque phrase nous menait sur un nouveau sujet, j'ai pas pu aborder la moitié des sujets qui m'intriguaient, faute de temps, faute de nouvelle occasion, faute de tout.
En plus, comme on s'est très rarement vus, je n'ai pas de moyen de la contacter et si je demande à nos amis communs je sais très bien quelle idée ils vont se faire (non pas qu'ils aient tort) et j'ai pas envie de ça. J'ai pas envie de leur regard sur moi qui me fait passer pour une limace gluante, car c'est comme ça que je me sens quand j'ai le béguin. Je vais faire des pieds et des mains pour revoir cet être qui sur le moment me semble si cher, à force de paniquer je deviens con, à force de dire de la merde j'essaye de me taire pour compenser, un silence pesant s'abat sur nous, je bois, je deviens lourd, et je me transforme alors en limace gluante de 75kg tout nu (à l'avant dernière pesée, la toute dernière n'était pas à mon avantage).
Je me demande pourquoi quand j'ai cette attirance pour quelqu'un ce n'est presque jamais pour le genre de filles qui me fait fantasmer. Je veux dire que j'ai décrit à peu près ce qui m'attire chez une femme il y a pas très longtemps, et bah Mlle N. elle est plate. Je veux pas dire sans saveur, je veux dire plate comme le fait qu'elle ne porte pas de soutien gorge sous sa chemise parce qu'il n'y a rien à soutenir. Elle est jolie, c'est vrai, mais ne ressemble pas du tout aux filles qui me plaisent en général. Pour ainsi dire, depuis que je l'ai vue, à aucun moment elle n'a fait partie de mes rêves érotiques, mais tout le temps que j'ai passé près d'elle j'avais cette envie puérile de la tenir par la main et d'avancer en trottinant comme deux marmots contents d'afficher leur bonheur et qui le temps de cette balade se disent que l'amour c'est pour la vie.
En fait c'est vraiment ça qui m'a plus chez elle, le sentiment que tant que j'étais avec elle la vie avait un sens, la vie n'était pas cet enchaînement maladroit de fausses joies et de plaisirs éphémères. J'ai envie de croire que ce n'est pas elle qui me plaît mais juste le fait qu'elle sourie tout le temps, et que son optimisme contagieux me donnait l'espace d'un instant envie de faire-comme-si il restait un espoir, et qu'à force de faire-comme-si je me prendrais au jeu et en serais convaincu.
Alors, oui, j'ai envie de la revoir, parce que quand elle me sourit je me sens beau, et j'aime bien me sentir beau, quand elle me taquine je me sens une envie d'être espiègle, et quand je lui parle j'ai envie de rester avec elle et pourquoi pas de la prendre plus près de moi.

Mais ça, c'est pas de l'amour, c'est de l'amour propre.

samedi 9 février 2013

prince charmant sans le sou cherche cendrillon à forte poitrine

Il faut croire que je suis difficile, mais je ne trouve pas mon bonheur. Parmi toutes les femmes qui m'entourent, non qu'elles soient si nombreuses, mais au moins plusieurs, je ne trouve pas la perle rare.
J'ai fait un rêve étrange récemment où je faisais la liste des personnes qui seraient invitées à mon mariage, en gros j'invite personne et vous pouvez tous crever la gueule ouverte... non, c’était un beau rêve et tous mes amis y étaient, et comme ce n'était qu'un rêve le budget n'était pas important donc je ne me suis pas imposé de limite.
Faire des listes d'invités, c'est bien mais au bout du compte je n'ai jamais su qui j'épousais.

C'est mon neveu qui m'a réveillé avant que je ne le sache, et c'est certainement sa présence dans les parages qui aura provoqué ce rêve vu qu'il me demande assez régulièrement quand je vais lui pondre un cousin, ou pourquoi je n'ai pas de femme. Plus d'une fois j'ai voulu troller et lui dire "bah tonton Nigel n'aime pas les femmes, et deux hommes ensemble ne peuvent pas faire un cousin parce que la biologie est ainsi faite" mais j'aime trop mon frère pour qu'il ait à expliquer ces concepts à des enfants en bas age.

Évidemment j'aime les femmes. J'admets ma part de bisexualité aisément, ce n'est pas tabou pour moi mais ce n'est pas une fierté non plus. Et vraiment j'aime les femmes. Ma bisexualité n'est pas non plus un moyen de toucher un plus large public, je n'ai pas de mal à plaire, d'un côté comme de l'autre, mais je trouve des choses différentes, et je me considère aujourd'hui comme encore un explorateur. Il faut dire que j'ai beau ne plus être tout jeune, j'ai commencé ma vie un peu tard, et je n'ai décidé d'assumer mon mode de vie que récemment.

Je sais que mes ex vont hurler au scandale, mais je ne cherche qu'à apporter du plaisir à mes partenaires, et généralement mon plaisir personnel passe après parce que je n'en ressens presque pas. On me reproche un certain côté frigide, et je dois l'être un peu.

Je continue de croire qu'un jour proche je trouverai la bonne, la vraie, l'unique, celle qui ne sera pas cocue, je cherche une fille jolie, cultivée, une peau douce, avec des gros seins, pas trop grosse mais un peu de chair à tripoter est un plus, qui sache chanter juste ou jouer d'un instrument, qui ne soit pas l'ex d'un ami, qui ne soit pas l'actuelle d'un ami, qui fume ou au moins supporte que je fume, qui ne va pas me casser les noix à chaque fois que j'ai envie d'une bière...
Il faut croire qu'elle n'existe pas. Je ne vais pas arrêter d'utiliser les échantillons gratuits et les offres promotionnelles sans promesse d'achat que je peux rencontrer, mais c'est vrai qu'un jour j'aimerai me fixer.

Je n'ai pourtant pas l'impression de demander la lune, je sais que des femmes comme ça existent, et pas seulement dans les films, mais ce genre de filles ne sont peut-être tout simplement pas attirées par moi. Je peux toujours envisager de me mettre au sport pour perdre du bide mais ça ne changerait pas grand chose, ce que j'ai à offrir n'est pas vraiment physique. Je parle souvent de ma bite parce que je n'ai pas à en rougir, pourtant le dicton dit bien: ce n'est pas la taille qui compte, c'est de savoir s'en servir.
En fait, c'est ce que disent les mecs qui en ont une petite, des études scientifiques (certains chercheurs ont vraiment, soit du temps à perdre, soit un complexe quelque part) montrent que la taille compte quand même pas mal.
Je ne plais pas vraiment au premier coup d’œil, ce n'est que quand on a eu l'occasion de me parler un peu que les gens voient autre chose qu'une loque qui traine un bouquin au comptoir, autre chose qu'un alcoolique même pas mondain, autre chose qu'un asocial. La première impression que je donne me caractérise assez mal, finalement.

Je n'ai pas le sentiment d'être difficile, je crois juste que celle que je cherche n'existe pas.

vendredi 25 janvier 2013

Moi aussi je sais cuisiner

Je constate que beaucoup de mes proches se vantent de savoir cuisiner. Pour certains, c'est vrai qu'ils y arrivent plutôt bien, et d'autres pensent que je ne sais rien faire en cuisine parce que je ne m'en vante pas, et à tous ceux là je dis "allez vous faire mettre bien profond" parce que c'est maintenant mon tour de vous donner ma recette ultime. Oui, je parle bien de la recette qui fait mouiller les femmes, mais par la bouche (ce qui sert toujours, vous en conviendrez) cette recette qui vous permettra d'être modeste tout en faisant un truc élaboré, mais simple
Nigel's Spaghetti & Meatballs
Il me semble nécessaire de commencer un recette par les ingrédients
pour deux personnes:
un peu d'huile
un tiers de bouteille de vin blanc sec (je recommande les briques de vin blanc de cuisine, dégueulasses à boire nature mais tout à fait appropriées pour la recette sinon le gros plant nantais est parfait)
du concentré de tomate
un peu de vin rouge si on en a, mais c'est complètement optionnel
un oignon
deux ou trois échalotes
un oeuf
des fines herbes (un mélange d'herbes de provence avec un peu de ciboulette c'est bien, si vous pensez à d'autres herbes faites vous plaisir mais évitez le cumin ou la coriandre qui ont trop de goût et qui vont saturer le mélange)
deux steaks hachés (s'ils sont surgelés, vous prendrez la peine de les décongeler, mais pas au micro-ondes qui risque de les cuire, il faut qu'ils soient encore crus)
une gousse d'ail
de la worcestershire sauce (qu'on appellera plus loin weucheucheu, parce que c'est plus simple)
du tabasco, de la harissa, et tout ce qui pique un peu
des olives vertes dénoyautées

je sais, ça a l'air de faire beaucoup d'ingrédients, mais tout le monde devrait avoir ça chez soi. la gousse d'ail, l'échalote, la weucheucheu , le vin rouge, les olives, c'est accessoire, mais croyez-moi, ça ajoute un truc dans la recette, donc je partirai du principe que vous avez tout ça.

La première étape est de vous laver les mains. C'est important.
Dans une terrine vous mettrez  les deux steaks, l'oeuf complet (sans la coquille), cinq pincées de fines herbes.Coupez l'échalote et touts petits morceaux, et l'ail aussi, et ajoutez ça dans la terrine. Ensuite, il faut mettre la main à la pâte, et à la main mélanger le tout. on peut le faire avec des couverts, comme quand on fait un steak tartare, mais de tout façon il faudra y remettre les doigts plus tard.

dans une casserole (le genre de casserole pour des nouilles pour deux personnes) vous mettez un bon fond d'huile, et le temps que ça chauffe vous pouvez alors débiter l'oignon. une fois découpé, jetez le dans l'huile chaude et laissez le fondre en remuant un peu. au bout de deux ou trois minutes, ajoutez le vin blanc, et si possible un peu de vin rouge. Continuez de remuer doucement, et baissez le feu, mais pas trop.
ajoutez une jolie dose de concentré de tomate à la potion, de la weucheucheu, du piment de toute sortes, ce que vous voulez, des fines herbes si ça vous plaît, du piment de cayenne, de la harissa... la cuisson et la dilution dans la sauce devraient retirer le côté pimenté.

Maintenant vous allez utiliser vos mains pour malaxer la viande et en faire de petites boulettes. c'est aussi con que faire des boules de neige, mais en plus petit, donc si vous avez deux mains vous pouvez le faire. si vous n'avez qu'une main je suis certain que vous pouvez y arriver aussi. Si vous n'avez pas de main, je suis navré.
Jetez vos boulettes directment dans la sauce en train de cuire à feu doux, et c'est maintenant l'heure de mettre l'eau à chauffer.

Dans une autre casserole vous mettez de l'eau chaude et un peu d'huile, puis vous y mettez les pâtes quand l'eau est à ébullition (je vais pas vous apprendre à cuire des pâtes non plus...)
C'est à ce moment là qu'il faut remettre plein gaz sous la sauce et touiller régulierement, mais doucement pour pas désagréger les boulettes. C'est aussi le moment pour ajouter les olives.
Entre deux sessions de touillage, pensez à laver la terrine qui vous servira pour le service, à moins que vous ayez un autre plat de disponible, mais je pense que faire la vaisselle dès que possible permet d'en avoir moins plus tard.
Si comme moi vous avez des plaques electriques, utilisez la chaleur résiduelle des plaques et coupez le feu sous les plaques une minute avant l'heure, vous économiserez en facture edf.
On égoutte les pâtes (là encore, je vais pas vous apprendre à faire des pâtes, si vous avez vraiment besoin d'aide, prévenez-moi) et on les met dans la terrine (soit celle qu'on vient de laver, soit une autre si on a un lave vaisselle et / ou qu'on est une grosse feignasse) jetez la sauce sur vous nouilles et mélangez.

Mangez, c'est bon!