vendredi 27 avril 2012

Fuck you

This fucking blog is supposed to be about me. Et le titre du blog aurait du vous mettre sur la voie . Don't let them think I'm only a part of you. I am you whether you like or not.

Or get lost

Bordel,on est combien là dedans?

Contre toute attente un nouveau personnage vient de se montrer. Je ne lui ai pas encore donné de nom. Il est 'obviously' la personnification de ma timidité. En lisant ce qu'il a écrit il est toujours amoureux de la petite chloé qu'on a croisé quand on avait huit ans.
Je sais que cette information là ne ressort pas lors de la lecture mais le langage correspond à ce que C pensait à cet age.

Je n'ose même plus parler de moi à la premiere personne parce que je ne sais pas qui je suis.

Who the hell am I?

Je suis paumé.
Completement. Je suis témoin des affrontement qui se déroulent dans ma tête tous les matins sauf que je n'interviens jamais. Et pourquoi le ferais-je? Après tout je ne comprends rien au boulot de M. C et je ne comprends pas les raisons qui poussent Nigel à boire. Moi je veux juste un câlin mais pas de ma maman. Des fois je ne comprends pas bien les raisons de l'affrontement entre les grands.
Moi je veux juste qu'on m'aime. Je vois C faire ses trucs au bureau. Comme je suis dedans je sais comment il procede, il tente un truc et quand ça marche pas il essaye autrement. Et une fois que ça corrige le probleme il réutilisera la même méthode à chaque fois. Aussi improductive soit-elle.
Et sur une guitare le processus est similaire. Il décide que le morceau commence sur un accord et finit sur un autre qui doit absolument pas aller avec. Et il va essayer tout pour relier les points.
On passe trop de temps à éviter de voir les gens, mais moi j'ai envie qu'on m'aime.

Nigel veut de la biere, C veut des relations sexuelles, mais moi je voudrais qu'on m'aime.

mou du genou

je me rends compte que ça fait deux semaines que je ne me suis pas masturbé. Et la raison principale pour laquelle ça ne s'est pas produit ces derniers temps est très simple, je n'ai pas eu d’érection depuis deux semaines.
Je dors peu, je bois trop, je mange une fois de temps en temps, et je pense à elle.
tous les matins, j'entends mon réveil, et je suis suffisamment lucide pour l'éteindre (grâce à la grande magie de l'homme blanc et la technologie moderne j'ai un réveil qui me demande d'effectuer des opérations mathématiques pour l'éteindre donc je suis conscient au moment où j'éteins mon réveil) mais tout les matins j'ai un débat à la con dans ma tête
il y a le moi qui aime son boulot, qui veut y être à l'heure, et qui prend plaisir à voir ses collègues, et puis il y a le moi qui veut rester au lit, prendre la guitare, grattouiller des accords sans importance, sans recherche, sans envie de création
Il y a quelques temps je pensais que Nigel était celui qui composait et que Monsieur C était celui qui payait le loyer, mais j'avais apparemment tort. Nigel est celui qui va jouer ce qu'il connait déjà, mais il est complétement incapable de composer. Il est improductif, il me limite. Tous les boulots que j'ai perdu, c'est sa faute. J'en ai ma claque de partager mon corps avec ce connard de Nigel, mais il est là, et comme j'ai pas grand monde à qui parler, lui est toujours là.
Quand il prend la place, il parle à Abigaïl comme si elle était sa fille, et pas ma guitare. Quand je commande un truc au chinois d'en dessous, c'est moi qui prends des trucs à la crevette, mais c'est lui qui ajoute une bière à la fin de l'addition. Quand une nana me plait, c'est moi qui (rarement) vais faire un pas vers elle, et c'est lui qui l'envoie chier comme une merde, parce que sans moi il n'est rien, il a besoin de me voir malheureux pour continuer d'exister.

J'ai laissé Nigel m'utiliser pendant deux semaines et ça a été très décevant. Monsieur C n'est pas impuissant, lui.

mercredi 25 avril 2012

shortest blog tread ever

Okay I was wrong
I thought alcohol had no effect on me anymore
then I had one really good whisky (wasnt't cheap though)
and now, I'm definitely tired...
oh if only it could be that easy every night, that would be awesome

that was pure nigel here, and no sarcasm, I really wish it could be that easy.

vendredi 13 avril 2012

Who the hell is Nigel

Bonjour,
Je m'appelle Monsieur C et je suis l'auteur de ce blog.
Ma derniere intervention sur ce blog a déclenché une salve de commentaires interessants, blessants, qui me font me remettre un peu en question. Nigel n'est pas moi, Nigel n'est qu'une partie de moi de la même maniere que j'ai appelé mon gros orteil gauche Nestor. Nigel est la personnification de ma depression. Il s'exprime uniquement en anglais et je fais la traduction.
Depuis quelques temps je parle très souvent en anglais, par exemple avec Monsieur K pour lui faire part de mon désarroi de plus en plus fréquent ou en monologue. La fréquence à laquelle Nigel est apparu ces derniers m'inquiete un peu, je viens d'engueuler le chat en anglais, si Nigel s'en prend même au chat c'est problematique.
Nigel n'est pas moi. Il est profondément asocial alors que je ne le suis pas, où plutôt je ne le suis qu'en sa présence. Nigel est déraisonnable, égoïste, haineux, méchant, et paranoïaque, je ne suis pas comme ça. En tous cas je n'étais pas comme ça il y a pas si longtemps.
Je me sers de ce blog comme exutoire et je n'ai pas l'ambition d'etre impartial. Je ressens le besoin de cracher à la gueule du monde et je le fais ici, je suis là pour me voir avec une autre image de moi, ce que je décris ici n'est pas une vérité absolue, mais juste une version, sa version, et comme Nigel est un peu une ordure c'est bien évidemment une version qui l'arrange, qui ne le met pas dans un role de coupable mais un rôle de victime.

Nigel est une ordure. Il va bientôt s'en prendre à moi mais je vais essayer de l'en empêcher, souhaitez moi bonne chance.

lundi 2 avril 2012

C'est tellement facile...

Mes amis m'ont tourné le dos.
On ne dira pas qu'ils ne m'ont pas prévenu, ils m'ont clairement dit avant de le faire "si tu n’arrêtes pas de boire n’espère plus nous compter parmi tes amis" d'autres m'ont dit que si j’arrêtais de boire je constaterai assez rapidement que tous mes problèmes s'en iraient d'eux mêmes.
C'est tellement facile.
C'est évident que je n'ai jamais ne serait-ce qu'essayé d'arrêter, et les douleurs dans mes reins n'ont rien à voir avec un sevrage difficile. Non, bien sûr. Et nous connaissons tous plein d'alcooliques qui un matin se sont dit "tiens et si j’arrêtais de boire juste pour voir, et puis j'ai une folle envie de gambader dans les champs et sentir l'odeur des jolies fleurs, de caresser les vaches, de m'ouvrir au monde... Mais que m'arrive t'il? Pourquoi ne suis-je plus triste? pourquoi ce leprechaun est-il en train de sodomiser une licorne?"
Voilà, c'est bien connu, c'est aussi simple que ça.
Mes amis pensent que je suis dépressif depuis la mort de ma chieuse. On voit bien qu'ils m'ont bien cerné. Ils pensent que je suis alcoolique depuis la mort de ma chieuse. Quel sens de l'observation. Bravo.
Combien de fois devrais-je vous le dire? Oui ce départ m'a fait mal. Oui, je suis à terre. Mais ouvrez les yeux bordel de merde, j'étais déjà très dépressif avant, j'étais déjà à terre, et j'étais déjà alcoolique.
Et quand ça n'allait pas, ils sont pas nombreux ceux de l'avant chieuse à m'avoir tendu la main. Et maintenant que j'ai besoin d'eux, mes amis m'ont tourné le dos.
C'est tellement facile.
J'ai jamais voulu me fâcher avec qui que ce soit, j'ai jamais voulu faire chier le monde avec mes problèmes, mais un sevrage difficile c'est un problème. Un sevrage douloureux, c'est une bonne cause de rechute.
Y aller en douceur comme dans le cul d'une première communiante. Tenter de réduire les doses pour limiter la douleur, et progressivement pouvoir s'en passer. Pouvoir passer une nuit sobre et dormir. Pouvoir dormir sans ressentir cette rage bouillir en moi, et me réveiller sans cette envie de trucider tout le monde par pelletée de douze.
Alors je bois, je n'ai plus mal, je ne suis plus en colère, et je supporte la compagnie des autres, mais mes amis m'ont tourné le dos.
C'est pas grave, je vous assure. J'essaye encore de réduire ma consommation, mais parfois les aléas de la vie font que je suis un peu plus triste que d'habitude, donc je replonge à la recherche des perles que j'ai cru voir au fond de cet étang de bière dans lequel je nage, je remonte régulièrement pour reprendre mon souffle mais ce qui est au fond me semble si beau, j'ai envie de l'atteindre, j'ai envie de toucher le fond.
J'ai pas envie de sortir de l'étang. Il fait froid dehors. J'ai pas pris ma serviette, j'ai pas de vêtements de rechange, je sens la bière, personne à l’extérieur ne voudra m'approcher, alors que les autres qui nagent avec moi aujourd'hui ne se sont jamais fait passer pour mes amis, ils ne cherchent pas à m'aider, ils ne cherchent pas à m'enfoncer non plus, mais eux au moins ne me traitent pas comme une merde.

Mes amis m'ont tourné le dos, c'est tellement facile.