mercredi 31 mars 2010

Pendant ce temps là, au Nigelistan

Vous ne le saviez pas, parce que ce sport n'est pas tres médiatisé, mais chez moi il existe un sport national: dire du mal des gens. Et je crois que je tiens une forme olympique en ce moment.
Tout va pour le mieux pour moi en ce moment, j'ai embauché quelqu'un pour traiter tous mes soucis administratifs, une femme s'occupe de mon corps, ma guitare me gratte là où ça démange, et le boulot... bon, bah c'est le boulot.
Plus je regarde la télé, et plus je comprends pourquoi on est de moins en moins nombreux à la regarder. Quand on voit une émission de télévision dont le seul but est de transformer une coquette bicoque en une clinquante demeure de beauf', on se demande comment les gens qui vivaient dans cette maison ont bien pu accepter qu'on saccage autant leur domicile. Ah mais j'oubliais que presque tous les cons revent d'exposer leur gueule dans la télé, ils sont persuadés qu'ils y seront moins ridicules que leur voisin qui y était il y a trois mois. En fait, ni plus ni moins. La télé aime faire passer ses clients pour des cons, et les cons en redemandent.
c'est pratique, les cons. Il y en a une quantité presque illimitée (au dernier recensement plus de 4x10^19 ce qui fait un sacré paquet) donc on peut en servir à toutes les sauces et à tous les repas. C'est une ressource nécessaire à la pratique de mon sport, mais fort heureusement dans mon entourage, ils manquent peu, puis j'ai aussi la chance de fréquenter suffisamment de camarades de jeu donc je ne m'ennuie pas trop.

Le Nigelistan, comme tous les autres pays, est peuplé de cons.

mercredi 24 mars 2010

Je ne suis pas mort

patience, je reprends la publication de notes dans pas longtemps, j'ai juste eu un peu la flemme.

mardi 9 mars 2010

Addiction

Vous connaissez un moyen efficace d'empêcher un toxicomane d'avoir sa dose? Il n'y en a pas. Sinon ça se saurait et ça ne serait pas aussi difficile de décrocher, mais un accro en manque trouve toujours un moyen d'assouvir son besoin, quitte à en perdre sa dignité.
J'ai réussi à réduire mais une fois de temps en temps je replonge. Je dissimule quelques echantillons dans ma chambre que je consomme en cachette quand c'est trop dur. J'ai honte, je prefererais ne pas en avoir besoin, et j'aimerais surtout ne pas avoir à me cacher, mais je ne sais que trop bien ce qu'en penseraient ceux qui pourraient me voir. Je me ferais traiter de dégénéré, de toxico, de plein de choses que je n'ai pas envie d'entendre en somme, et il y en aurait toujours un pour dire "oh mon pauvre Nigel, je comprends ce que tu ressens, mais c'est pas une solution à tes problemes" que je ne veux pas entendre non plus.


Je suis tombé dedans avant d'avoir de la peine comme j'en ai maintenant, avant de savoir vraiment ce que c'est que d'avoir mal, et maintenant c'est seulement quand je suis complètement stone, à deux doigts de l'overdose, que je ressens un semblant de soulagement, évidemment éphémère.

Je n'aime pas celui que je suis quand je suis clean. Je suis aussi aimable qu'une porte de prison, je ne me montre naturel que quand je ne le suis plus. D'ailleurs depuis quelques temps j'ai rarement l'occasion d'être intoxiqué quand j'écris ici.
Je fais l'effort de me restreindre à un régime modéré, surtout pour le travail. C'est pas franchement le meilleur boulot du monde, soyons francs (je sais que des collègues et peut-être même mon patron me lisent alors je vais éviter de trop cracher dans la soupe) mais je suis abstinent dans l'exercice de mes fonctions parce que des fois il faut grandir un peu et être sérieux, alors je m'accroche et je fais au mieux pour que le travail ne soit pas impacté par mon vice, pas comme par le passé.

Je deviendrai peut-être un jour un adulte responsable et respectable un jour, mais en attendant je reste un junkie.

lundi 1 mars 2010

Pourtant depuis le temps je devrais le savoir

Récemment j'ai fait une rencontre fortuite des plus intéressantes. Pour faire court j'ai fait la connaissance d'une nana vraiment canon. J'étais au bar (évidemment) pour une raison autre que juste boire (je préfère préciser, c'est moins courant, ça) et certaines circonstances m'ont poussé à lui tenir compagnie. Je crois que  j'avais rarement vu de greluche aussi mignonne, et chose encore plus rare: elle me parlait.

Seulement voilà, j'ai principalement deux points faibles, et les deux ont été combinés. Je ne sais résister ni à l'appel d'une femme, ni à l'appel de la bière. Et je suis chiant quand j'ai bu. même pas besoin d'être bourré, dès la fin du premier verre on commence à le sentir, mon humour dévastateur commence à faire surface, hohoho qu'est-ce qu'on se marre avec Nigel... Vous connaissez celle du fou qui repeint son plafond... c'est considéré comme drôle par rapport à mes propos alcoolisés.
Quelques verres de plus et tout mon auditoire est en train de se serrer les côtes, je raconte quelques anecdotes amusantes, genre la mort de mon ex, les bons moments de l'époque où elle se prostituait, ma recherche désespérée de tendresse; vraiment on passe toujours un bon moment en ma compagnie.
Et pourtant malgré tout, malgré moi devrais-je dire, elle avait l'air d'être partante pour qu'on se voie à nouveau une prochaine fois.

Ou alors elle était bourrée aussi.