mercredi 8 décembre 2010

Moments de solitude

Il y a des instants fugaces où on se sent vraiment seul au monde. Ça ne dure qu'un instant mais c'est violent. Le regard amusé de la pharmacienne quand on va lui acheter une pommade pour les hémorroïdes et qu'on en profite pendant qu'on y est pour acheter des capotes grande taille, je viens de le subir. Elle n'a rien dit, n'a pas vraiment ri, mais sur le moment j'étais un peu mal à l'aise.
Je découvre ce que c'est d'être fâché avec quelqu'un. Quand on doit s'assurer que son ex ne sera pas à la soirée où on compte se rendre, on se sent vraiment con. Ouais, je crois que j'ai déconné sévère. Aux dernieres nouvelles elle m'en veut encore à mort.
Vous connaissez certainement ces films avec des vampires nunuches qui devraient etre méchants mais qui au fond d'eux mêmes sont en fait des gentils, et vous avez forcément déjà vu la scène un peu cliché où le gentil vampire manque de défaillir parce qu'il a vu une goutte de sang humain. Ne mentez pas, je sais que vous l'avez vue. Maintenant je l'ai vécue. Déjeuner agréable en famille, du vin est servi mais je n'y ai plus droit, on me demande de passer la bouteille et une petite goutte du précieux liquide tombe sur ma main. sur le moment je panique, je meurs d'envie d'y poser mes lèvres, mais je sais que si je le fais je vais en vouloir plus, je suis resté béat plusieurs secondes devant cette goutte avant de penser à l'essuyer avec ma serviette.
Depuis que je ne bois plus je regarde beaucoup comment sont les autres quand ils sont bourrés, et je me remémore avec une certaine douleur qu'il n'y a pas si longtemps j'étais comme eux, voire pire, à débiter du poncif à la chaine pour aborder une nana, à ne jamais faire preuve de la moindre originalité, persuadé que ma personnalité était trop ténue pour intéresser quiconque.

Depuis que j'ai changé de vie, rien de la précédente ne me manque vraiment mis à part peut-être un verre de vin lors d'un repas en famille.

samedi 20 novembre 2010

Au revoir, esplanade de la défonce

Une fois de plus je me tire. Depuis que j'ai commencé ce blog j'ai déjà changé plusieurs fois de copine, de peur irrationnelle, et de boulot. Maintenant la copine je compte bien la garder celle là, il faut maintenant que je change de phobie, celle que j'ai maintenant est trop handicapante, et surtout je change de boulot. Ma décision est prise, et plus que ça, j'ai signé. Je quitte donc un boulot dans lequel je ne pouvais rien apporter, et qui ne m'a rien apporté non plus sinon de quoi payer mon loyer et ma biere. Je quitte aussi un mauvais chef, de mon point de vue le plus mauvais chef de toute l'histoire des mauvais chefs (croyez-en ma longue expérience) et je peux donc reprendre ma vie sociale là où je l'avais laissée.

Un truc qui ne me manquera pas c'est toute la bande de relous qui emmerde le monde sur la défense, les roumaines prétendument sourdes muettes et les vendeurs de réverbères. Les premières sont agaçantes à faire semblant de ne pas comprendre ce que 'non' veut dire, à tel point qu'un doigt levé devient la seule réponse sensée, et qu'un coup de boule se justifie si elles insistent, et de toute façon c'est bien connu qu'un peu d'argent va leur permettre de soigner leur surdité. concernant les seconds... comment dire? Le mec me supplie de lui acheter son journal sinon ses gosses peuvent pas manger. Je peux pas encadrer les parents qui se servent de leurs enfants pour justifier un besoin d'argent. T'as fait des gosses, maintenant t'assume, NON ne me montre pas les photos de tes résidus de fausse couche, je m'en tape, MAIS TU VAS ME LÂCHER OUI? Je lui ai parlé parce que je croyais qu'il voulait un renseignement, j'avais pas vu les journaux qu'il tenait (j'admets que je suis pas très observateur) et pour me débarrasser de lui je lui file un truc histoire qu'il me lâche en vitesse. Ce connard m'a fait exploser mon budget clodo annuel d'un seul coup et en plus, j'ai pas bien compris la langue mais se suis assez certain qu'il m'a insulté, ou alors sa langue est suffisamment moche pour que merci se prononce comme un bruit de crachat.


Maintenant je retourne bosser dans le coin des riches. Il faut raquer à mort pour s'acheter un sandwich mais personne ne fait chier à chaque coin de rue. J'aime pas qu'on me fasse chier.

lundi 15 novembre 2010

Insomnie

Arreter de boire, c'est plus simple qu'il n'y parait. Il y avait de la vraie biere avec alcool dans mon frigo ces derniers jours, et j'ai même pas été tenté d'en prendre une discretement quand tout le monde avait le dos tourné. Je dois avouer que je suis fier de moi, pas de tremblements, pas de douleurs, en gros pas de sensation de manque, juste une petite envie, constante mais discrete, de me saouler serieusement. Je sais que ça fait juste huit jours que je suis sobre, mais c'est déjà pas mal, j'avais jamais tenu aussi longtemps. J'ai envie d'y croire.
Le problème que je rencontre désormais est cependant assez handicapant, je ne dors plus. Comprenez bien, j'ai 3X ans, je bois depuis mes jeunes 1X ans, et la raison pour laquelle j'avais commencé c'était mes insomnies qui me faisaient déjà vivre un calvaire depuis que j'avais 0X ans. L'alcool me permettait de mettre mon cerveau malade en veille, et ça marchait bien. Bon j'avoue que pour s'endormir ça marche, pour se réveiller par contre, nettement moins, mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, et moi j'avais du whisky.
Maintenant je me retrouve à enchainer une nuit blanche sur une nuit d'à peine cinq heures, pour reprendre sur une nouvelle nuit blanche, pour bosser jusqu'à tard, et après avoir encore du mal à m'endormir. Ajoutez à ça que quand j'arrive à dormir finalement, je rêve que j'arrive pas à dormir, bref, c'est pas joyeux.

Une question se pose naturellement alors: est-ce parce que je ne bois plus que je ne dors plus, ou les causes sont-elles à chercher ailleurs? Parce qu'en fait mes insomnies durent depuis juste un peu avant, mais avant il ne s'est rien passé (ou alors il m'est arrivé un événement traumatisant mais je ne m'en souviens pas, j'étais encore bourré) j'ai beau chercher, je ne vois pas de raison particulière expliquant le fait que je suis incapable de fermer l'œil.
Ça a débuté quand j'ai pris quelques jours de vacances, peut-être les conversations soporifiques de mes collegues me manquent-elles? C'est possible, mais je ne le pense pas.


Aurais-je d'un seul coup pris goût à la vie au point de ne pas vouloir en perdre une miette?

mercredi 10 novembre 2010

Impatience

Le temps passe si lentement que même pendant mon sommeil les heures me semblent longues. Je suis pressé de la revoir pour pouvoir en quelque sorte me prouver que c'est pour de vrai et pas juste des mots prononcés sous influence. Je sais, pour une fois aucune des deux personnes présentes dans mon lit cette fois là n'avait bu, ce qui est une première, mais je n'arrive pas à croire que je puisse plaire à quelqu'un, je me dis qu'il y a forcément une arnaque quelque part.
Pourtant d'arnaque je n'en vois point. Elle est mignonne (en tous cas elle me plait, c'est tout ce qui compte) elle m'amuse, elle ne me casse pas les couilles à rester des heures au telephone pour ne rien dire, elle n'est pas mineure, dépressive, droguée, ni même abimée par les drames de la vie.
Patience, je compte les heures depuis deux jours, il en reste un bon paquet encore. Je n'avais pas été dans cet état là depuis une dizaine d'années, j'ai l'impression d'etre retourné au lycée, j'ai l'impression que c'etait hier. J'ai l'impression que je me suis enfin remis de cette vieille rupture et que je peux reprendre ma vie. Oui, j'aurai perdu dix ans dans l'intervalle, je me serai ramassé plein de merdes dans la gueule, j'aurai eu le temps de prendre un mauvais tournant, mais cette fois ci je crois avoir trouvé mon GPS, que je me rapproche enfin de ma destination.

Je sais, je m'emballe. Je me sens vraiment un homme nouveau. Avec la boisson je suis modéré depuis une semaine et abstinent depuis trois jours, et le plus surprenant c'est que ça ne me manque pas. Non, soyons honnêtes, bien sûr que ça me manque, et les palliatifs que j'utilise sont efficaces, mais j'ai néanmoins un peu envie d'une vraie bière. Non, encore une fois je ne dis pas exactement le fond de ma pensée. J'ai envie de me torcher complètement, de tituber, d'être à moitié conscient, de dire de la merde. Évidemment je n'y ai plus droit, à la rigueur un panaché au comptoir, et encore, un seul. Aujourd'hui je comprends mieux pourquoi on appelle ça un régime sec: pour sortir quelque part, où que ce soit, mis à part une grenadine ou un coca, je n'ai rien le droit de boire. Une soirée au restaurant sans une bouteille de vin, la table est triste.

Passer au régime sec est aussi pour moi un constat d'échec. J'ai essayé de rester modéré et je me suis planté dans les grandes largeurs. Je serai content quand j'aurai pu me convaincre et convaincre mon entourage que je ne bois plus, mais en attendant dans un peu plus d'un mois je serai avec ma famille pour souhaiter l'anniversaire d'un mec qui est mort il y a un bon bout de temps et qu'aucun des convives n'a vraiment connu, et je sais qu'au cours de ces soirées on boit du vin, du champagne, ma mère a toujours un pack de bibine au frigo pour m'encourager à lui rendre visite. Je ne sais pas comment leur avouer que j'ai perdu le combat.


Il ne me reste plus qu'à prendre goût à l'eau.

mardi 9 novembre 2010

Nigel est un mufle

Je dois avouer que sur ce coup là j'ai manqué de classe. Un résumé des épisodes précédents va être nécessaire.
Il y a quelques mois j'etais en couple, et puis un jour j'ai mis fin à cette relation en faisant attention à rester correct, et on avait su rester amis.
Aujourd'hui dans Nigel was here saison 3 épisode 7 (j'ecris vraiment plus beaucoup dans ce blog, moi)
J'ai recroisé mon ex par hasard au bistro, et on a passé une très bonne soirée, et une nuit agréable aussi, mais comme un con, j'avais un peu oublié qu'il y avait depuis quelques jours une autre greluche qui me plaisait aussi. Et c'est nu sur mon lit au moment de faire mumuse qu'elle me fait avouer que mon coeur et mon corps balancent. Et donc j'ai à nouveau mis fin à cette relation mais de façon nettement moins correcte cette fois.

Tout n'est pas allé de travers pour moi, fort heureusement, puisque ça a marché avec l'autre, mais mon coté pessimiste me fait me demander pour combien de temps. Elle connait la plupart des cadavres cachés dans mon placard, et ça lui fait peur (il y a de quoi en effrayer plus d'une) mais elle ne connait que les plus évidents, ceux que quoi qu'il arrive je ne peux pas cacher.
Certes je suis maintenant très heureux avec la nouvelle, pourtant je n'arrive plus trop à me regarder dans la glace. J'avais été le premier à critiquer un de mes amis qui avait fait un coup similaire il y a quelques semaines, maintenant je n'imagine que trop bien ce que mon entourage pense de moi.

Ayant toujours interprété le rôle du gentil ou de la victime (ou plus rarement du ressort comique) dans tous les épisodes de ma vie c'est difficile pour moi d'endosser cette fois-ci le rôle du salaud que j'ai été. Jusqu'à présent les dégats que j'avais provoqués n'étaient en quelque sorte que collatéraux, j'entends par là un dommage causé par une maladresse en essayant de faire quelque chose de bien, et là j'ai blessé quelqu'un en étant égoïste.

N'en déplaise à toutes mes ex, j'ai l'impression que celle là est la bonne. Je suis certain de dire ça à chaque fois, mais celle là me donne envie d'écrire des poèmes. Beurk, je me dégoute. Tout le monde sait bien que je n'aime pas la poésie, la seule licence poétique qui ait grâce à mes yeux est celle qui permet de dire bite et couille sans craindre d'être taxé de vulgaire, mais au contraire de provocateur.

Oh, et sinon j'ai décidé d'arrêter de boire, on verra ce que ça donnera sur le long terme.

mercredi 20 octobre 2010

méchanceté gratuite (à quelques centimes près)

Il y a des trucs que je n'aime pas dans les comportements de mes semblables. Cette façon de le dire impliquerait qu'il y a des trucs que j'aime, mais là j'ai pas d'idée précise. Dans mon quartier il y a constamment de pauvres nécessiteux qui font la mendicité à côté des crache-thunes et ils m'agacent.
Oui, aujourd'hui j'ai envie de dire du mal des pauvres, je sais que c'est mal et je rotirai en enfer pour ça. Dire du mal des pauvres c'est comme dire du mal des handicapés ou des noirs, on peut le penser mais il ne faut pas que ça se sache.
Les pauvres qui prennent un air pathétique à côté du crache-thune sont les pires. Juste parce qu'on les remarque au moment où on a la main pleine de billets ils espèrent éveiller notre bonne conscience et déclencher un élan de générosité. Sauf que moi les parasites je les écrase sous ma pompe et je passe la serpillère après.
La derniere fois qu'un petit con de punk à chien m'a demandé un geste de soutien à sa soulographie j'avais vraiment envie de lui répondre "Ah oui, c'est vrai j'oubliais que moi les billets je les chie, je ne sais pas quoi faire de mon pognon, autant le partager avec tous les paumés qui peuplent les trottoirs. T'as essayé de chercher un boulot avant de me casser les couilles?" mais je me suis retenu à cause du chien.

Le problème c'est le boulot. Par le passé je n'étais pas aussi proche de mes sous mais ces derniers temps le travail est devenu une torture et j'en souffre chaque minute passée au travail. Chaque dollar gagné à la sueur de mon front est une victoire arrachée contre le titanesque capitalisme.
Le travail n'est plus aujourd'hui pour moi ce moyen confortable de se "sociabiliser" (en gros rencontrer des gens) qu'il a pu représenter par le passé.

Le problème c'est le gouvernement. Nos dirigeants ne devraient pas ignorer le bruit de la rue. Si les honnêtes travailleurs défilent et que la classe dirigeante n'écoute pas, c'est que le pouvoir usurpe son rôle de représentant du peuple pour ne représenter que ses intérêts propres (qui le sont rarement). C'est pas classe mais il fallait y penser avant de placer des truands pareils aux plus hautes fonctions. Au bout de plusieurs manifestations, si le gouvernement ne se plie pas à la volonté du peuple, ça veut généralement dire qu'il y a un malaise. Si le peuple dans la rue n'est pas écouté, il faut s'attendre à ce que le palais de l'Élysée soit caillassé dans pas longtemps. N'oubliez pas qu'on a décapité nos rois, lorsque la foule gronde, le gouvernement a tout intérêt à rester discret


Dans ce contexte morose j'ai décidé que le pognon dans ma poche est à moi, et rien qu'à moi, et aux miens. Pour profiter du pactole il faut d'abord être mon ami. Ou alors coucher avec moi, ça marche aussi.

dimanche 3 octobre 2010

veuillez nous excuser pour cette interruption involontaire des programmes

Je viens de passer un mois sans vous raconter ma vie, ça a du vous faire des vacances. Me revoilà, en avant pour de nouvelles aventures.
Vous le savez certainement, je ne suis pas exactement un grand sentimental, ma vie amoureuse est loin d'être celle dont j'ai envie (par exemple le fait que je sois seul, pour commencer) mais faut dire que je le cherche un peu. Ces dernières semaines j'ai fait un effort qui peut sembler complètement anodin pour la plupart d'entre vous, à trois reprises le mois dernier, j'ai réussi à ne pas boire. J'ai profité de ces moments du lucidité passagère pour faire la même chose que tout le reste du temps: me plaindre.
Il y a quelques temps j'ai rencontré une nana sur le net, on ne s'est jamais rencontrés, elle ne connait rien de moi (elle a juste pu voir quelques photos de moi via facebook) mais elle est folle de moi. Elle fait confiance au baratin que je lui sers, et parfois j'y crois moi même. C'est vrai qu'elle est mignonne, sa façon de me dire si ouvertement que je lui plais, parce que son mauvais niveau d'anglais démolit son intention d'y aller à mots couverts me touche, mais dès que l'influence de l'alcool s'estompe ma seule préoccupation est de savoir comment je vais pouvoir me débarasser d'elle. Pour le moment la distance suffit à la tenir éloignée (non, sans blague...) mais je sens qu'elle ne va pas tenir très longtemps et qu'elle va venir ici, cachée dans un train atterrissage s'il le faut (il faut compter douze heures de vol, elle sera sans doute plus à l'aise dans la soute) pour venir me demander en mariage.
D'une manière générale, sans boire je n'aime personne. J'ai l'impression de ne ressentir aucune attirance envers qui que ce soit quand je suis sobre. J'ai bien quelques érections supplémentaires, une meilleure endurance physique, et je suis bien plus beau quand je n'ai pas bu, mais je n'arrive pas à aimer. Et sans parler d'amour et de romantisme, je n'arrive pas à ressentir d'attirance. C'est d'autant plus con que mon envie de niquer se réveille à ces moments là, mais je ne trouve aucune cible à mon désir.


Ce qui me rassure c'est que je suis à peu près certain que mon alcoolisme fera fuir la folle qui me poursuit de ses ardeurs, comme ça a fait fuir toutes les autres qui ont tenté de m'approcher

mercredi 25 août 2010

Surtout ne me dites pas merci

J'aime rendre service à mes congénères. c'est pas tant que je les aime vraiment mais on croise tellement de gens paumés qu'une fois de temps en temps on sent qu'il est nécessaire de leur donner un coup de pouce. En tant qu'éboueur du net je me dois de fréquenter des communautés telles que /b/ et plutôt que d'aller sur un chat classique, je préfère la mise en relation aléatoire et anonyme d'omegle.
Pour ceux qui n'auraient rien compris, omegle c'est le mélange entre un chat et un jet de dés. Un pauv' type se connecte et entre directement en relation avec un autre pauv' type, et l'un d'eux se fait passer pour une femme histoire de créer un peu de tension dramatique. Souvent c'est moi.

J'aime rendre service alors si ça l'arrange de penser que je suis une informaticienne aux gros nichons originaire de belgique se prénommant Daniela, il n'a qu'à se masturber en pensant qu'une femme veut bien lui parler. Ma grande déception vient du fait que l'internaute est précoce, et à peine commence-je à m'amuser qu'il se déconnecte, de la même manière qu'on coupe son film porno une fois l'affaire entendue.

L'internaute lambda  ne sait vraiment pas comment se comporter face à une femme, face à une vraie femelle qui a certainement envie d'autre chose que d'un joueur de warcraft. Et sans être un joueur de warcraft, je sais cependant bien ce que c'est que d'être rejeté par les femmes. Alors quand je tombe sur un pauv' type qui est malencontreusement tombé dans la friend zone, je sais bien que sans aide il n'en sortira pas. Croyez en ma longue expérience (oh tu la sens ma longue expérience, cochonne) la friend zone, je ne connais que trop bien. Donc me voilà à expliquer à une andouille prépubere que pour en sortir ert arriver à ses fins, il faut d'abord rompre le contact, pas très longtemps, mais un peu quand même. Il faut montrer un changement radical, changer de coupe de cheveux, se muscler un peu, lâcher les jeux en ligne, et montrer un peu d'autorité. La raison principale qui nous fait entrer dans la zone, c'est la gentillesse. Quand on est trop gentil, on devient certes mignon, mais quand une femme a le choix entre un nounours et un marteau piqueur, étrangement elle va va préférer la fougue du second à la la tendresse certainement légitime du premier. Le plus pathétique c'est tous ces mecs qui pensent sérieusement qu'elle serait plus heureuse avec eux qu'avec le connard qui la bat. Aucun n'arrive à comprendre que si elle reste avec ce connard, c'est aussi parce qu'il la bat. S'il peut lui mettre une rouste aussi facilement, il lui sera donc aisé de la protéger des éventuels connards non sollicités qui lui collent au cul, parmi ceux-ci le puceau qui est toujours à ses basques et qui pense qu'être son paillasson va le mettre en valeur aux yeux de sa bien aimée.
Putain mais réveille-toi mec, arrête de te faire marcher dessus et comporte toi comme un homme. c'est des mecs comme toi qui donnent une mauvaise réputation aux informaticiens.


Et quel que soit le service que je rend, on ne me remercie jamais. Se déconnecter sans dire au revoir semble apparemment plus facile.

mardi 24 août 2010

Le temps m'est compté

Plus je parle à mon entourage de mon intention de prendre des vacances et moins je sais quoi en faire.
Au début, je comptais juste descendre vers Grenoble pour le beaujolpif, comme c'est une ville pleine d'étudiants (et d'étudiantes, je ne perds pas le nord) puis revenir sur Paname une fois la cuite passée, mais en y réfléchissant j'ai plein de jours à poser, et je n'ai jamais pris de vacances tout en ayant un poste qui m'attendait, ça sera une grande première.
Alors que faire?

premier choix: aller à Grenoble, puis vers Montélimar voir le paternel, puis passer du temps à Bordeaux pour jouer de la gratte avec ma cousine, et éventuellement jouer au caf-conc du coin. Avantage: hébergement gratos, et j'adore ma cousine, et, si le moment s'y prête j'ai quelques excuse à lui fournir. J'avais promis à ma chieuse qu'un jour je lui demanderai de me pardonner pour ce que j'ai failli lui faire.

deuxième choix: Bali. On se demande facilement pourquoi ce n'est pas le premier choix, mais ce serait uniquement pour rencontrer une parfaite inconnue dont j'ai fait la connaissance via un site de mise en relation de personnes sur la base du hasard. Avantage? Une petite chance de sauter une nana que je connais à peine.

Troisième choix: Une nénétte que j'affectionne me dit "oh s'il te plaît, Nigel, viens avec moi au canada, je sais que t'y as été et je sais que tu veux y retourner" merdre, la garce me connaît un peu. Mais le canada, c'est comme Bali, "been there, done that" et même si je meurs d'envie d'y re-vivre un jour, y passer quelques semaines sans mes amis ça sera pas ce que j'en attends. Avantage: bah c'est le canada et ma terre pseudo natale me manque

Quatrième choix: (oui, rassure toi cher lecteur, c'est bientôt fini) une nana que j'ai déjà sautée mais qui me plaît encore me propose d'aller au japon. Sa façon de visiter un pays se rapproche de la mienne, dans le sens où on se fout pas mal des monuments ce qui nous importe c'est la bouffe et le mode de vie des gens, et de vivre avec eux, sans être juste spectateurs, et ne pas être condescendant, ce que j'ai toujours regretté dans les visites de lieux accompagné de mes parents (même s'ils cherchaient justement éviter d'être condescendants). Avantage: l'occasion de sauter cette nana là à nouveau, même si c'est pas forcement gagné


Ce qui est certain c'est que je veux prendre des vacances, mais je ne sais jamais quoi faire de mon temps, sauf le perdre.

lundi 23 août 2010

Tout s'explique

Allez savoir comment j'ai fait, mais je faisais quelques recherches sur le système métrique, pour constater qu'un litre d'eau ne fait pas exactement un kilogramme contrairement à ce que je croyais, et de lien en lien, je m'affranchis de certaines connaissances qui me seront utiles en cas de zombies. J'en arrive aux articles qui traitent de la fabrication de la bière. Outre les ingrédients qu'on trouve difficilement à la supérette du coin, je trouve quelques informations concernant le houblon.
Cette recherche m'a permis de m'épargner quelques années de thérapie, grâce à wikipedia, je sais qui je suis. J'apprends donc que le houblon a des propriétés anaphrodisiaques. Depuis quelques années mon radar à femmes est complètement rouillé, il arrive fréquemment qu'un pote me dise, "vise la dégaine à celle là" et que je ne voie rien, trop occupé étais-je à contempler l'étrange similarité d'un cendrier plein et d'une chanson d'amour. Maintenant je comprends pourquoi.
Je comprends également la raison des échecs de mes dernières tentatives de relations sentimentalo-sexuelles qui se sont toutes achevées sur "baise moi maintenant ou sors de ma vie" et j'ai préféré sortir boire une bière et assortir son amertume à celle de mon esprit.
Nombreuses sont celles qui m'ont demandé de lever le pied avec l'alcool, mais une mauvaise coordination des membres m'a fait lever le coude, de fait, j'ai un membre qui ne se lève que difficilement. Mais je m'en fous, j'ai personne à fourrer, et tant que je bois j'ai pas envie de baiser, et donc le célibat me pèse moins, en conséquence je peux boire tant que je veux puisque bobonne ne m'attend pas à la maison, et je peux noyer mon chagrin de célibataire en même temps. Pratique, non?
Récemment j'ai repris contact avec Mlle L qui m'avait reproché quelques pannes dans le passé, donc au cours de la dernière soirée passée avec elle j'ai fait l'effort de boire un peu moins, mais mon boulot de merde a fait que je suis arrivé tard, elle avait beaucoup bu en m'attendant, et, bien que l'attirance soit manifeste, n'était plus du tout disposée à m'admettre en son sein.

Je m'inquiète un peu du fait qu'il m'est plus aisé de m'éloigner d'une femme que d'une bouteille cependant.

samedi 7 août 2010

La vie est une chienne

J'abhorre toute la création et tous ses rejetons. Voilà c'est dit.
Ma mère m'avait pourtant dit qu'elle m'aimait, pourquoi a-t-elle fait ça? Quel esprit tordu a pu lui mettre une idée pareille en tête. Comment peut on vouloir faire des gosses?
Mes parents auraient mieux fait de mettre une capote ce jour maudit où ils ont décidé de m'engendrer. Le monde s'en serait mieux porté, et moi aussi. Un parent c'est con (déjà c'est vivant, ça commence mal) ça a généralement les meilleures intentions du monde, ça se dit que ça couvrira de bonheur la petite déjection de foufoune et que jamais ils ne laisseront du malheur arriver au petit dernier. Que chaque caca sera la plus belle œuvre que des yeux puisse admirer. Et puis ça grandit, on ne cesse pas de l'aimer, même si c'est casse couille, même si ça se drogue, même si ça se fait enculer dans des backrooms sombres et glauques par une trentaine de motards (et un indien).Et puis ça quitte le domicile familial un jour au l'autre, et le petit est un peu déboussolé hors des jupons de sa mère.

Et ensuite ça crève dans d'atroces souffrances.
Bon, il y a quelques étapes intermédiaires que j'ai volontairement omises dans ma description de la vie, soit parce que je suis en train de les vivre soit parce que je ne vivrai pas assez vieux pour me sentir concerné.
Ça parait con mais je me demande souvent ce que serait ma vie si je n'étais pas celui que je suis. Si j'étais dans une sorte de monde perpendiculaire asymétrique. Si une irrégularité quantique avait posé mon esprit dans un autre corps qu'aurait été ma vie? Je suis assez certain que j'aurais tout foiré pareil.

De toutes façons je n'ai pas assez d'imagination pour me figurer un monde dans lequel j'aurais pas tout foiré

vendredi 23 juillet 2010

Comment j'ai réussi à perdre avec des dés pipés

La vie est un jeu. Un jeu à la fois simple et difficile, selon les objectifs qu'on se fixe, avec beaucoup de choix à faire, aucun moyen de savoir ce qui se serait passé si on avait fait autrement, et chaque niveau apporte son lot de dilemmes, mais une fois les règles de base assimilées on comprend vite quels choix vont nous mener immédiatement au désastre.
Aucun point de sauvegarde, aucun moyen de recuperer ses points de vie, et quand on perd sa son honneur ou son amour propre (ou ses jambes) c'est pour toujours et il faudra terminer la partie sans.
Lors de la création de son personnage tout est tiré au hasard, et il n'y a aucune possibilité de refaire ses jets de dés.
Moi, j'ai eu de la chance, j'avais un cheat code quand j'ai commencé la partie. Une mère aimante, de l'argent, un bon équipement de départ, et surtout une fiche de personnage plutot interessante. J'ai commencé ma partie avec un bonus en charisme, j'etais athletique, intelligent, beaucoup de points de sagesse.
En gros j'avais tout.
Et j'ai tout perdu connement.
Je ne sais même plus comment mais un jour j'ai fait un mauvais choix, et j'ai eu peur, depuis je trimballe un malus en initiative. Ça parait con, mais de toujours intervenir à la fin du tour on compte souvent pour du beurre. Depuis longtemps j'ai l'impression que personne ne me voit.

La vie ne tient finalement qu'à un mauvais jet de dés.

mercredi 23 juin 2010

Retour case départ

Il fallait s'y attendre, ça n'a pas duré très longtemps, je suis à nouveau célibataire. On me répondra que je l'ai bien cherché, après tout c'est moi qui ai décidé de mettre fin à cette relation.
Je me sens un peu con aussi, je me dis que je suis peut-être passé à coté de la dernière femme qui aurait pu me supporter et tolérer mes caprices, l'avant dernière est morte il y a un an. Mais bon, que pouvais-je faire? J'allais quand même pas faire semblant d'aimer l'avoir à mes cotés alors que je ne peux supporter personne, à la limite je tolère mon colocataire.
Je suis ce qu'on appelle communément un ours mal léché (ne prenez pas l'expression littéralement, vous êtes sales, vous êtes répugnants) je supporte difficilement la compagnie des gens. Je ne les hais pas vraiment, je ne hais pas grand monde véritablement, j'ai juste la rancune tenace.
Je ne suis pas en train de dire que Mlle. S. m'a fait du mal, bien au contraire, juste que je ne supporte pas de passer plus de quelques heures à la suite en compagnie de quelqu'un, sauf rares exceptions.
J'aurais du le savoir, j'aurais du la prévenir, j'ai ce problème depuis à peu près aussi longtemps que je me souvienne, mais sur le moment j'avais oublié, j'avais peur qu'elle le prenne mal.

Mais ça n'aurait rien changé au résultat final, j'ai besoin d'être seul.

jeudi 10 juin 2010

pour la forme

Depuis quelques temps je me rends bien compte que je ne publie rien ici. non pas que je n'aie rien à dire, juste que la plupart des choses que j'ai à dire doivent rester secretes parce que j'ai donné l'adresse de ce blog à trop de gens trop proches. Au bout du compte la seule personne qui ne peut pas réagir à mes propos c'est ma chieuse parce qu'il n'y a pas encore de connexion adsl en enfer.

J'ai toujours eu tendance à faire des petites crises de dépression une fois de temps en temps, en général quatre fois par an, mais ça dure trois mois, mais depuis un an tout va bien.

Même quand tout semble aller mal je vois bien que j'ai mon indépendance et que personne ne me freine dans mes envies. J'ai envie de boire, je bois; j'ai envie de jouer de la guitare, je le fais; j'ai envie de chanter, je le fais quand mon colocataire n'est pas là (histoire de ne pas l'effrayer);et si jamais l'envie me prend d'inviter des amis, il n'est meme pas necessaire de prévenir, bien que je préfere le faire.

Tous les jours en partant de chez moi je me rends bien compte que je suis chanceux, et en plus je n'ai qu'à demander pour que ça ne fasse que s'arranger encore.

En bref je suis heureux et je n'ai pas l'intention de changer ça.

mardi 18 mai 2010

La solution de facilité

Ces derniers jours dans plusieurs de mes lectures a été abordé le thème de "et si les choses avaient été différentes, que serais-je devenu". Un thème maintes fois exploité pour noircir à moindre frais des pages blanches. Je n'aime pas utiliser ce genre de ficelles pour générer du contenu, mais bon, j'ai pas trop le choix en ce moment. Tout va bien dans ma vie, même ma mère a décidé d'arreter de me demander d'aller la voir donc c'est assez peinard, en plus j'ai eu, grace à un hasard cosmique, plein de jours de congé donnés par surprise, ça m'a fait de belles vacances comme je les aime: j'ai rien glandé.
Donc pour parler un peu sans vous jeter mon bonheur à la tronche, je me suis dit que j'allait faire mon gros plagiaire et faire tout pareil que les autres.

Je me demande souvent si je suis né à la bonne époque. Évidemment on laisse de côté la préhistoire, le moyen age, et toutes ces périodes où ma constitution physique ne m'aurait pas permis de survivre bien longtemps. On oublie également les sombres périodes où l'église a banni toute forme d'art un tantinet subversive, comme interdire la musique polyphonique: laissez moi faire mes putains de fa septièmes majeurs diminués, je refuse de d'engoncer ma musique dans un moule trop restrictif, et je ne vois pas où est le mal dans le fait d'avoir quinze croches dans une mesure. J'ai un peu de mal à imaginer comment j'aurais vécu aux dix-huitième ou dix-neuvième siecles, j'ai beaucoup dormi en cours d'histoire, et je suis assez certain que j'aurais été un putain de collabo si j'avais connu la seconde guerre mondiale, rien de personnel contre les juifs, juste un attachement très fort à mon integrité physique (et une bonne dose de lâcheté) et puis plus j'y pense plus je vois bien que je suis devenu trop dépendant du confort et de la distraction offerts par la technologie moderne et la grande magie de l'homme blanc.
Je pense que j'aurais aimé naitre dans plusieurs années (voire decennies) pour ne pas etre témoin du glissement subtil cependant tangible de nos gouvernements vers la dictature sous les oripeaux de la république. (admirez le style!)

Il y a une autre question que je me pose régulièrement. Quel métier exercerais-je si les choses avaient été différentes. Étant tout gosse je crois me souvenir que je voulais devenir pompier, puis prof. Plus tard j'ai été attiré par les mathématiques bien que l'arithmétique me soit assez hermétique au delà de deux et deux font quatre (je crois) mais j'ai eu une attirance visuelle pour la géométrie. Peu de temps apres, c'est la chimie qui devint mon dada, mais assez vite la chimie cessa d'etre amusante, je m'en suis lassé. J'ai été furtivement captivé par le droit, mais une aisance naturelle dans un autre domaine m'a finalement poussé dans l'informatique.
Le plus triste est que je n'ai jamais voulu etre informaticien, c'est uniquement par un triste concours de circonstances que j'ai dû m'y résoudre, je ne sais rien faire d'autre. Pour tenter d'épater une gonzesse j'ai cherché à me diriger vers les arts plastiques, mais bien que mes yeux voient le monde qui m'entoure, ma main est incapable de le reproduire.

Je n'aime pas ce que je fais. Je ne parle pas tant de mon poste actuel, je parle de mon domaine de compétence d'un point de vue général. La solution de facilité m'a poussé où je suis, mais j'aurais sans doute préféré n'importe quelle autre direction à celle que j'ai emprunté.

jeudi 29 avril 2010

Tout va bien

Les nombreux lecteurs réguliers de ce blog (oui, vous deux, là, dans le fond, c'est de vous que je parle) auront remarqué que je ne vous fait part que très rarement de mes aventures ces derniers temps. Comprenez que je n'ai de mal à dire sur rien ni sur personne en ce moment, et je n'ai pas trop à me plaindre. En fait je me plains de n'avoir pas à me plaindre.
J'ai une copine, et elle lit ce blog, donc je ne peux pas parler de mes aventures avec des filles de passage. Aussi je lui ai promis de ne pas parler d'elle ici.
J'ai un groupe, mais comme les membres lisent aussi ce blog, je n'ose pas trop dire à quel point je trouve que mon batteur et mon bassiste sont mauvais (et je parle même pas du guitariste qui est en dessous de tout).
J'ai un boulot, mais comme des collègues et peut-être même mon chef lisent ce blog, ils trouveraient mal venu de lire ici que je me fais terriblement chier et que je compte me tirer à la première occasion.

Tout ne va pas bien, évidemment, sinon je ne serais plus Nigel, mais l'un dans l'autre ça va pas si mal que ça.

vendredi 16 avril 2010

Nigel est une rock star

Finalement c'était pas nécessaire d'avoir la trouille comme ça, le public a très bien accueilli nos chansons (sauf ma mère bien sûr, mais c'était prévisible), j'ai même été applaudi plus que je ne l'aurais imaginé. Je craignais que ma voix soit affreuse, et c'est plutôt à la gratte que je crains. Cinq morceaux et j'ai une crampe, je crois que le bras gauche manque d'exercice. Évidemment le bras droit n'a pas les mêmes problèmes.
Toute cette excitation qu'on peut ressentir quand on joue sur scene, ça m'avait manqué. Tous ces regards braqués sur moi, une sensation grisante, l'impression, l'espace d'un instant, de leur appartenir à chacun exclusivement, dans une sorte d'ubiquité, tout en ressentant que tous ces gens m'appartiennent aussi. Toute l'échelle cosmique est bouleversée et je cesse de n'être qu'un petit rien pour devenir un grand tout.


Bon, j'avoue, j'en rajoute un peu, retenez juste que j'adore être sur scène même s'il n'y a qu'entre quinze et vingt personnes dans le public.

dimanche 4 avril 2010

Nigel en concert: achetez des boules quiès et des parapluies

On m'a offert une occasion de me produire sur scène très bientôt. Trop bientôt peut-être, j'ai accepté sans avoir réfléchi à ce que je pourrais jouer. Ça me brise le cœur mais je devrai jouer sans mon groupe, c'est dans un café concert qui a des problèmes de voisinage, donc pas d'amplis, pas de batterie, et pas de hurlements, ce qui m'interdit quand même pas mal de morceaux. Maintenant je me demande comment je vais faire pour tenir une heure, voire un peu plus avec trois, voire quatre morceaux.
Le problème c'est que j'étais bourré quand on m'a proposé de le faire. Quand j'ai bu je dis toujours oui (mais c'est seulement quand je suis sobre qu'on me fait des propositions intéressantes et je réponds souvent non quand je suis sobre), vu l'état dans lequel j'étais, on m'aurait demandé si je me sentais capable de remplir le zénith pendant 10 jours, j'aurais répondu qu'il y en aurait encore quelques uns qui n'auraient pas de places.
Me voilà donc à passer tout mon temps libre à chercher à reproduire un maximum de chansons que j'aime pour combler le déficit de chansons à moi. Enfin à nous je devrais dire. Il me reste à peine plus d'une semaine pour arriver à chanter et jouer des chansons que je ne connais pas si bien que ça et dont j'ai du improviser la partition en me basant sur ce que j'entends.
Le plus difficile sera d'avoir confiance en moi. Il y a quelques jours j'ai été confronté à un petit problème, pas moyen de me souvenir des paroles. J'avais du public. Ça m'a un peu flingué le moral

Ça risque d'être une catastrophe... mais bon je suis un professionnel, je peux y arriver, je l'ai déjà fait. Il n'empêche que j'ai quand même un peu la trouille.

mercredi 31 mars 2010

Pendant ce temps là, au Nigelistan

Vous ne le saviez pas, parce que ce sport n'est pas tres médiatisé, mais chez moi il existe un sport national: dire du mal des gens. Et je crois que je tiens une forme olympique en ce moment.
Tout va pour le mieux pour moi en ce moment, j'ai embauché quelqu'un pour traiter tous mes soucis administratifs, une femme s'occupe de mon corps, ma guitare me gratte là où ça démange, et le boulot... bon, bah c'est le boulot.
Plus je regarde la télé, et plus je comprends pourquoi on est de moins en moins nombreux à la regarder. Quand on voit une émission de télévision dont le seul but est de transformer une coquette bicoque en une clinquante demeure de beauf', on se demande comment les gens qui vivaient dans cette maison ont bien pu accepter qu'on saccage autant leur domicile. Ah mais j'oubliais que presque tous les cons revent d'exposer leur gueule dans la télé, ils sont persuadés qu'ils y seront moins ridicules que leur voisin qui y était il y a trois mois. En fait, ni plus ni moins. La télé aime faire passer ses clients pour des cons, et les cons en redemandent.
c'est pratique, les cons. Il y en a une quantité presque illimitée (au dernier recensement plus de 4x10^19 ce qui fait un sacré paquet) donc on peut en servir à toutes les sauces et à tous les repas. C'est une ressource nécessaire à la pratique de mon sport, mais fort heureusement dans mon entourage, ils manquent peu, puis j'ai aussi la chance de fréquenter suffisamment de camarades de jeu donc je ne m'ennuie pas trop.

Le Nigelistan, comme tous les autres pays, est peuplé de cons.

mercredi 24 mars 2010

Je ne suis pas mort

patience, je reprends la publication de notes dans pas longtemps, j'ai juste eu un peu la flemme.

mardi 9 mars 2010

Addiction

Vous connaissez un moyen efficace d'empêcher un toxicomane d'avoir sa dose? Il n'y en a pas. Sinon ça se saurait et ça ne serait pas aussi difficile de décrocher, mais un accro en manque trouve toujours un moyen d'assouvir son besoin, quitte à en perdre sa dignité.
J'ai réussi à réduire mais une fois de temps en temps je replonge. Je dissimule quelques echantillons dans ma chambre que je consomme en cachette quand c'est trop dur. J'ai honte, je prefererais ne pas en avoir besoin, et j'aimerais surtout ne pas avoir à me cacher, mais je ne sais que trop bien ce qu'en penseraient ceux qui pourraient me voir. Je me ferais traiter de dégénéré, de toxico, de plein de choses que je n'ai pas envie d'entendre en somme, et il y en aurait toujours un pour dire "oh mon pauvre Nigel, je comprends ce que tu ressens, mais c'est pas une solution à tes problemes" que je ne veux pas entendre non plus.


Je suis tombé dedans avant d'avoir de la peine comme j'en ai maintenant, avant de savoir vraiment ce que c'est que d'avoir mal, et maintenant c'est seulement quand je suis complètement stone, à deux doigts de l'overdose, que je ressens un semblant de soulagement, évidemment éphémère.

Je n'aime pas celui que je suis quand je suis clean. Je suis aussi aimable qu'une porte de prison, je ne me montre naturel que quand je ne le suis plus. D'ailleurs depuis quelques temps j'ai rarement l'occasion d'être intoxiqué quand j'écris ici.
Je fais l'effort de me restreindre à un régime modéré, surtout pour le travail. C'est pas franchement le meilleur boulot du monde, soyons francs (je sais que des collègues et peut-être même mon patron me lisent alors je vais éviter de trop cracher dans la soupe) mais je suis abstinent dans l'exercice de mes fonctions parce que des fois il faut grandir un peu et être sérieux, alors je m'accroche et je fais au mieux pour que le travail ne soit pas impacté par mon vice, pas comme par le passé.

Je deviendrai peut-être un jour un adulte responsable et respectable un jour, mais en attendant je reste un junkie.

lundi 1 mars 2010

Pourtant depuis le temps je devrais le savoir

Récemment j'ai fait une rencontre fortuite des plus intéressantes. Pour faire court j'ai fait la connaissance d'une nana vraiment canon. J'étais au bar (évidemment) pour une raison autre que juste boire (je préfère préciser, c'est moins courant, ça) et certaines circonstances m'ont poussé à lui tenir compagnie. Je crois que  j'avais rarement vu de greluche aussi mignonne, et chose encore plus rare: elle me parlait.

Seulement voilà, j'ai principalement deux points faibles, et les deux ont été combinés. Je ne sais résister ni à l'appel d'une femme, ni à l'appel de la bière. Et je suis chiant quand j'ai bu. même pas besoin d'être bourré, dès la fin du premier verre on commence à le sentir, mon humour dévastateur commence à faire surface, hohoho qu'est-ce qu'on se marre avec Nigel... Vous connaissez celle du fou qui repeint son plafond... c'est considéré comme drôle par rapport à mes propos alcoolisés.
Quelques verres de plus et tout mon auditoire est en train de se serrer les côtes, je raconte quelques anecdotes amusantes, genre la mort de mon ex, les bons moments de l'époque où elle se prostituait, ma recherche désespérée de tendresse; vraiment on passe toujours un bon moment en ma compagnie.
Et pourtant malgré tout, malgré moi devrais-je dire, elle avait l'air d'être partante pour qu'on se voie à nouveau une prochaine fois.

Ou alors elle était bourrée aussi.

jeudi 25 février 2010

Un peu de gaité ne fait pas de mal

Ma tête est en train de devenir un putain de mausolée. Tous les soirs c'est veillée funèbre dans le cerveau malade de Nigel. Chaque nuit que je dois encore passer dans ce monde me rappelle à quel point il était moins moche quand elle en faisait encore partie. Bien évidemment comme pour tout autel on offre une version biaisée, ça ne se fait pas de dire du mal des morts, bien que les absents aient toujours tort.
Nombreux sont ceux dans mon entourage qui me disent que je ne dois pas me sentir coupable, mais ce que je ressens n'est pas vraiment de la culpabilité. Bien sûr je me sens un peu responsable, mais je me sens surtout perdu. Avec elle tout semblait plus facile, elle n'avait peur de rien et je n'avais qu'à tenir sa main pour me trouver en état de parler aux gens sans avoir les jambes qui tremblent. Maintenant je me cherche, tant de voies à suivre, aucune ne semble la bonne, pour le moment j'ai emprunté les plus simples (j'ai toujours recherché la solution de facilité) et j'ai pu faire machine arrière avant qu'il ne soit trop tard grâce aux copains.
Il me manque quelque chose de matériel auquel me rattacher. Sa tombe se trouve loin, très loin, je n'ai pas encore pu aller la voir. J'ai gardé beaucoup d'affaires à elle, mais je n'arrive pas à les voir comme des reliques qui me rendraient le deuil plus acceptable. Ce ne sont que des objets tristement inertes. J'aimerai que ce soit comme dans les films, on sent la présence de l'autre tout près de nous, on croit qu'on peut lui parler et être entendu et demander pardon pour nos offenses. Que dalle.
Toutes les nuits je réclame sa présence et jamais je ne sens son fantôme sur mon épaule. Parfois je me dis que c'est parce que je n'ai pas compté pour elle, que j'étais du pipi de chat à ses yeux, et parfois mon esprit cartésien me rappelle que c'est juste parce que les fantômes ça n'existe pas.
Est-il nécessaire de rappeler que ça m'emmerde au plus haut point que les fantômes n'existent pas? Je ne veux pas quitter ce monde. Je veux y rester après ma mort. Je veux rester avec mes amis, je veux continuer à picoler après ma mise en bière. Je veux hanter un champ de blé et déconner le samedi soir avec l'épouvantail du coin.
Je ne veux pas être incinéré, mais je ne veux pas être dans un cimetière non plus. Puis un cercueil, pfff... pour quoi faire? le bois ça sert à faire cuire des saucisses au barbecue, à faire des meubles, des cure-dents, du papier, plein de choses, n'en gaspillez pas pour le pauvre corps certainement délabré que j'occuperai au moment de crever. Je veux être enterré sous un champ, sans cercueil, sans plaque et sans croix.
Je sais bien que c'est illégal, mais on peut toujours rêver, et puis les lois peuvent changer entre temps, je ne suis pas pressé de partir.

Je suis très têtu, alors que tout pousse à croire qu'il n'y a pas de vie sans véhicule physique, je refuse toujours d'admettre qu'après la mort il n'y a tout simplement rien.

Mais bordel, qu'est-ce qu'on doit se faire chier après la mort...

mercredi 24 février 2010

Réconciliation type

Depuis un mois je n'ai qu'une chose en tête qui commence à me rendre dingue. Je ne pense qu'à ma chieuse, à nos engueulades, à nos réconciliations surtout. Toutes ces fois où elle m'appelait pour me demander de lui réparer son pc, elle me recevait ne portant qu'une robe de chambre, et après un rapide diagnostic de l'ordinateur, elle me proposait un verre. Je m'en souviens comme si c'était hier. Après le premier verre elle serrait ma main dans la sienne, me disant qu'elle était désolée de m'avoir fait du mal (alors que c'est certainement moi qui l'avait traitée comme une merde), puis vers la moitié de la bouteille, elle posait sa tête sur mon épaule. Elle commençait par me murmurer des mots gentils avant de poser ses lèvres sur mon cou, puis prenait ma main et la posait sur sa peau, entre les pans de son peignoir.
Invariablement, c'est à ce moment là que je cédais et que j' l'embrassai à mon tour. Avant même que je ne me sois rendu compte de quoi que ce soit la deuxième bouteille de vin était terminée, et mon sang échauffé me rendait plein de fougue. Cette femme que j'aimais et détestais tant à la fois, j'avais envie de l'aimer et de lui faire mal, et rapidement nous étions nus, une main posée sur son sein, l'autre lui agrippant une fesse ou lui griffant le dos, elle passait ses doigts dans mes cheveux, retenant ma tête près de la sienne. Serrés très fort l'un contre l'autre, les jambes entortillées et ma bite entre ses jambes, sa peau contre la mienne, je bougeais lentement mon bassin tout en contractant et décontractant mes muscles pelviens. Elle je sais pas ce qu'elle faisait, mais elle le faisait bien.
Et on restait comme ça jusqu'à s'endormir, on se réveillait le midi, on ne savait meme plus pourquoi on s'était séparés et on savait qu'on voulait vivre ensemble jusqu'au bout sans jamais quitter ce lit sauf pour ouvrir au livreur qui apporterait la pizza.

Bien évidemment ça ne durait pas longtemps, et généralement trois mois après je claquai à nouveau la porte de chez elle pour ne jamais (me promettais-je à chaque fois) y retourner.

vendredi 12 février 2010

And IiiiiiiiiiiIiiiiii

will always love youuuuuuuuuuuuuu
Oui, mes references sont pourries, et les votres aussi parce que vous avez tous reconnu, je le sais.
J'en connais une qui va se faire lyncher. Elle l'aura cherché et si elle ne se rattrape pas vite fait, je ne ferai rien pour empêcher que ça se produise. Elle ne m'a pas posé de lapin, au contraire, et j'aurais peut-etre préféré en fait. Depuis plusieurs jours elle m'allume, et je pensais donc que c'etait pas forcément foutu, peut-être, pensais-je, que l'autre type qu'elle m'avait préféré s'etait vite révélé être un tocard (ce n'etait pas impossible, le monde est rempli de tocards) mais non, elle me chauffe pour me dire apres qu'elle ne veut pas tromper l'autre.
Ce qu'elle ne sait pas, c'est que mon entourage se fait un sang d'encre pour moi, et que Necrose, monsieur N, et Mlle J (pour ne citer que ceux là, mais Mlle V et Gürlm s'y joindraient volontiers) vont lui casser la gueule. Oui, ces gens là en ont marre de me voir toujours me faire mettre en morceaux par les femmes, et c'est pas parce que c'est une femme qu'ils n'en viendront pas aux poings.
L'exces de détresses sentimentales est dangereux pour l'intégrité physique des prochaines qui joueront avec mes sentiments. J'ai mes gardes du corps qui veillent au grain.

J'ai le role de whitney houston, avec la peau un chouïa plus claire, et une voix nettement mois agaçante (et moins de nichons)

lundi 8 février 2010

On ne nous apprend pas à se mefier de tout

Les pauvres, je les plains. Ils n'ont rien fait pour mériter ça, c'est vraiment pas leur faute, mais c'est eux qui vont déguster quand même. Eux c'est mes colocs. Et la torture que je vais leur infliger, c'est moi en train de chanter à tue-tête du william sheller et du jacques brel. Oui, vous pouvez les plaindre aussi, ayez pitié pour leur âmes et leurs oreilles.
J'aurais du le voir venir (en fait je l'ai vu venir mais je ne voulais pas être défaitiste) mais encore une fois ça n'a pas marché et je reste sur le carreau. Je devrais avoir l'habitude depuis le temps, c'est vrai, mais cette fois j'y croyais, je voulais y croire. Cette fois, pour une raison que j'ignore, quand elle m'a abordée je n'ai pas eu de méfiance, mon mécanisme de défense ne s'est pas activé. Je dois admettre que j'ai été surpris, c'est l'un des rares trucs qui ne soient pas défectueux chez moi (limite trop efficace) et ça n'était pas arrivé depuis très longtemps (pour ne pas dire jamais, que je trouve trop péremptoire) que quelqu'un arrive à me toucher sans déclencher une alarme.
Nous n'avons pas eu le temps de commencer quoi que ce soit qui puisse ressembler à une relation, et ça n'aurait pas pu durer quoi qu'il arrive, je le sais bien, mais j'aurais bien aimé pouvoir m'abandonner une fois entre les bras d'une personne qui ne me fait pas peur. Juste une fois, ça m'aurait fait du bien.

Je vais passer un peu de temps à chercher ce qui a bien pu déconner avec mon armure, et surtout je ferai gaffe à ne pas sortir sans.

vendredi 5 février 2010

Le silence éternel de ces espaces infinis

Je ne suis pas trop calé en philosophie. La réflexion n'est pas mon fort, j'ai toujours privilégié la fuite à l'action et l'action à la réflexion. On pourrait dire que j'ai passé mon temps à fuir, mais même la fuite je ne sais pas le faire. Il serait plus exact de dire que je fais le dos rond en attendant que ça passe. Parfois j'avance quand on me tient la main, quand on me tire de force --pas toujours vers l'avant, je ne crois pas que dans le chemin de la vie il y ait un devant ou un derrière, trois pas sur le côté puis trois pas de l'autre coté c'est toujours voyager.
Récemment je me suis interrogé sur ce qui avait changé ces derniers mois. Bien évidemment certains événements ont bousculé mes envies et mes espoirs, mes craintes et mes questionnements, mais fondamentalement je n'ai pas bougé d'un iota. J'ai peur de la mort, j'avais déjà peur de la mort avant c'est juste que je l'imaginais moins proche et moins inéluctable avant. Mais maintenant je me demande si la peur de la mort n'est pas plus un symptôme de l'agoraphobie, si tout les petits trucs mis bout à bout qui me tordent les tripes et manquent de me faire faire dans mon froc ne sont pas tous des symptômes de l'agoraphobie.
La mort me semble plus proche à chaque instant, si proche que je crois la sentir, que je crois ME sentir à la portée de son doigt, à chaque bruissement de feuille, à chaque fois que mon estomac gargouille, à chaque fois que j'arrive pas à me décider si je prends du chocolat ou du saucisson pour le déjeuner. Je sens que ma vie pourrait s'arreter là, sans raison. Et surtout sans connaitre la raison pour laquelle j'aurais vécu.
J'ai l'impression d'être un caillou posé dans le cours de la rivière qui trouble le courant et empêche de voir le fond. J'ai l'impression d'avoir été placé là pour empêcher la vie d'être limpide et obstruer la compréhension que mes proches pourraient en avoir s'ils n'étaient pas aussi occupés à prendre soin de moi.
Je soigne mon agoraphobie par l'alcool, plus j'y pense plus je pense que c'est ça la vraie raison pour laquelle je penche tant du coté de la bouteille. Les murs me semblent tellement moins loin quand je bois, les gens me semblent plus proches, mieux intentionnés, mais ne cherchent pas à s'approcher trop non plus. Quand j'ai bu tout va tellement mieux, le bruit de la rue me rappelle que je ne suis pas seul et le sentiment d'abandon me fait oublier qu'on va tout crever. Seuls.

Je pense que le concept de paradis a été inventé pour calmer les agoraphobes, et pas du tout convaincre les hérétiques. Le concept d'enfer, lui, existe certainement pour convertir les hérétiques mais je préfèrerait de loin aller en enfer que de subir "le silence éternel de ces espaces infinis" comme le décrit Pascal (si c'était un pote je dirais monsieur P., là il s'agit de quelqu'un que vous devez connaitre au moins plus que moi), et je préfèrerait bruler en enfer que de me convertir.
L'avis de Pascal etait un raisonnement tout à fait irréfutable, si l'eglise a raison alors croyons en une force supérieure pour gagner notre place au premier rang, et si l'eglise a tort, bah on ne prend pas vraiment de risque non plus, donc à tout prendre le choix le plus sûr est celui de la croyance.

Je ne sais pas s'il etait convaincu par sa propre démonstration, moi en tous cas je suis sceptique, mais je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui me chiffonne là dedans.

mercredi 27 janvier 2010

A l'aide!

Il s'avere que j'ai un rencart dans pas longtemps et que pour une fois j'aimerais bien ne pas tout faire foirer. Comprenez bien que j'ai pas dragué depuis un bon bout de temps, et que depuis la mort de ma chieuse j'en avais pas vraiment envie, j'ai seulement accepté ce qui se presentait à moi, mais là je vais devoir etre persuasif, et ne pas me laisser faire, ce qui differe pas mal de tout ce que j'ai pu faire jusqu'à présent.
Je ne sais plus comment on fait.
Pour tout ce qui est du zigounet-panpan, pas de soucis, sur internet j'ai trouvé plein de sites explicatifs avec force schémas, et meme des tutoriels vidéo, même si dans la plupart je crois que l'environnement de départ n'était pas exactement le même que chez moi (de ce point de vue là j'ai une config à faire pâlir la plupart des hard core gamers) mais mon plus gros problème se situe au niveau de l'installation.
Je sais que mon matos est compatible avec l'application mais je ne sais plus comment on fait. Comprenez bien que pendant plusieurs années j'ai fait tourner le programme "chieuse" (qui au bout du compte fonctionnait en démon et tournait de son coté sans que je puisse rien y faire) et quand de manière tout à fait inopinée elle a procédé elle même à un kill de son PID, plus rien n'a tourné correctement. au début le seul truc qui marchait encore etait alcohol5.5, mais assez vite je me suis rendu compte qu'un formattage etait necessaire.
J'ai mis du temps à trouver le disque de "boulot" et je l'ai installé au plus vite mais son fonctionnement est encore erratique, ça demande quelques reglages. Puis j'ai décidé de réinstaller "copine" mais la précédente version s'etait tout de suite installée tres bas niveau (sous la ceinture), et je ne veux pas que ça se passe comme ça cette fois. Lors de la derniere tentative j'ai reçu un timeout, et j'ai retiré les fichiers installés mais je garde sous le coude les binaires au cas où je trouverai un moyen de les faire fonctionner un jour.
Pour ceux qui se poseraient la question, je confirme que depuis que je suis linuxien je suis devenu un peu plus geek qu'avant. Mais c'est moi qui pose les questions ici, et la plus importante est celle-ci: pensez vous que de parler de ma chieuse pourrait la faire fuir ou l'attendrir? Et d'une maniere générale, quels sujets devrais-je éviter d'aborder?

Apres tant de temps passé en monogamie ou en celibataire qui fait avec puis trop de temps passé en veuf éploré, j'ai besoin d'aide...

mardi 26 janvier 2010

Et alors?

J'ai été pris d'un cas de conscience l'espace de quelques instants. Mlle P. m'a fait part de son désarroi en m'apprenant qu'elle était déjà en couple. En général à ce moment je maudis le monde dans ma barbe et je fais prestement machine arrière mais par le truchement de quelques interventions cosmiques et gnostiques (en gros l'affirmation directe de son désir de me revoir) je sentis cette fois-ci que ça ne serait pas un obstacle. Et surtout je me suis dit "j'en ai marre, pourquoi c'est encore à moi d'être le cocu dans l'affaire" alors je fonce et je verrai l'étendue des dégâts seulement après.
Ma conscience m'a fait passer à coté de plein de choses qu'aujourd'hui je regrette de ne pas avoir pu faire. C'est con mais j'ai été élevé dans une certaine idée du respect des autres (ça peut surprendre de m'entendre dire ça, moi qui préconise régulièrement l'effacement brutal de la présence humaine sur terre) qui m'impose de ne pas griller les priorités et de ne pas passer devant les gens dans les files d'attente, même en cas d'urgence.
Vous savez ce que ça m'a apporté de me comporter comme ça? RIEN! Les plus belles choses qui me soient arrivées se sont produites quand j'ai enfreint les règles, ou en compagnie de ceux qui les enfreignaient.
Je n'ai pas un goût prononcé pour la prise de risque, et je chie dans mon froc dès que je sors des sentiers battus, mais il va falloir que je me prenne en main et que je surmonte ma peur de l'inconnu (ou que je commence à porter des couches) parce que c'est là que ce trouve l'essence de ce monde de merde.

Cette fois-ci je dis fuck aux bien-pensants et à l'esprit de partage, je prends ma part et je les laisse se démerder avec les miettes.

samedi 23 janvier 2010

Les affaires reprennent

Il suffit qu'une poussée d'acné me reprenne pour que mon pouvoir de séduction remonte comme quand j'étais étudiant. Je me laisse prendre au charme d'une jeune ingénue alors que j'essaye de construire une relation sérieuse avec une autre. Bon, la différence c'est que celle avec qui je veux construire ne me rappelle pas et pour revoir l'autre c'est pas gagné à cause de mon boulot (quand j'étais étudiant je pouvais sécher les cours, mais c'est hors de question maintenant).
Si j'ai récupéré mon pouvoir de séduction, je n'ai pas perdu pour autant mon manque de classe quand je fais une proposition malhonnête à une greluche.  Il n'y a que moi pour ne pas me rendre compte que si je lui dis "tu peux dormir chez moi si tu veux" elle va evidemment comprendre "on peut niquer tout de suite et ne jamais se revoir si ça te tente". Le plus con c'est que ma proposition était vraiment désintéressée, je voulais juste lui permettre de rester plus longtemps au lieu qu'elle ait à se rentrer jusqu'à trou sur gleuse.

Tout n'est pas encore foutu, bien sûr, mais si on me laisse faire ça va mal se terminer, comme d'hab...

mercredi 20 janvier 2010

Je suis celibataire, pas désespéré

Il y a quelques jours, tout seul accoudé au comptoir, je picolais en essayant de faire mes mots croisés. J'ai été un cruciverbiste talentueux fut un temps mais aujourd'hui j'éprouve les plus grandes difficultés à remplir trois cases dans les mots croisés du quotidien gratuit du métro parisien. J'avais le cerveau en train de fumer donc je décide de sortir avec une clope pour me refroidir les neurones quand une nana vient m'aborder avec la vieille excuse "on se serait pas déjà vu quelque part?"
On ne me la fait pas, celle là. Je suis le plus grand spécialiste pan-européen sur ce sujet, je me pose cette question là à chaque fois que je vois une jolie fille, et pour elle je ne m'étais pas posé la question.
Le fait est que c'est tout à plausible qu'on se soit déjà croisé, mais vu le temps que je passe dans ces endroits, qui ne m'a jamais croisé dans un bar? Je vous le demande.
Ce qui est certain c'est qu'on ne s'est jamais parlé avant.
Je sélectionne soigneusement les femmes auxquelles j'adresse la parole depuis une malencontreuse histoire (lire quelques épisodes précédents) et cette dame, j'en suis certain, ne répondait à aucun critère que mon crible aurait laissé passer.
Je ne suis pas difficile en matière de femmes, mais je suis exigeant tout de même. Je me suis tapé quelques boudins, quelques femmes magnifiques, et j'ai pu constater que certains des-dits boudins sont devenus de très belles femmes avec le temps, je les avais juste cueillies trop tôt.
Celle là était déjà trop mure, un peu flétrie, limite blette, et je crois que quand elle était encore sur l'arbre personne n'a du la trouver engageante. Elle était pas immonde ou difforme, pas repoussante non plus, juste "merci mais non merci". Un peu comme quand on se dit "tiens je mangerai bien des légumes aujourd'hui" et qu'on se rend compte qu'il n'y a que des tomates dans le frigo alors on se dit "bon bah je mangerai des légumes demain".


Rah merde, qui a mis des légumes dans le bac à bière du frigo?

lundi 11 janvier 2010

Si elles aiment ça, pourquoi s'arreter?

Récemment j'avais rencart avec celle qui fut ma maitresse il y a trois ou quatre ans, d'ailleurs la seule de mes maitresses qui ait été bien acceptée par l'officielle. S'il vous plait pas de leçons de morale, vous l'auriez tous fait si vous aviez été à ma place et là n'est pas le sujet. J'éprouvais de gros remords vis à vis de Mlle L que j'avais traitée comme une sous merde, comme un sac à foutre, alors qu'elle méritait bien mieux, elle méritait de la tendresse et de l'amour, mais je n'en avais pas en rayon à ce moment.
J'ai estimé nécessaire de lui demander pardon, pensant qu'elle m'en voulait et que c'était à cause de ça qu'on ne s'était pas vus depuis si longtemps, mais ça n'avait rien à voir, ce qu'elle m'a reproché tout ce temps, c'est bêtement une panne (ne vous moquez pas s'il vous plait, ça peut arriver à tout le monde, et surtout quand on boit beaucoup) et pas du tout mon comportement.

On croit que les femmes sont sensibles, qu'elles veulent être traités avec respect et délicatesse, mais en fait non, elles ont juste envie de bien se faire péter le cul

lundi 4 janvier 2010

Je suis non violent, et ma mere c'est le pape

Je me cache souvent derriere le fait que je n'ai jamais frappé personne de ma vie pour affirmer que je suis calme et non violent. Mon cul. Je suis violent, agressif et colerique. Je ne suis pas un délinquant, je ne frappe jamais personne, je ne détruis pas les structures publiques, mais je me mets souvent en colere, et je peux rapidement me mettre à hurler sur mes proches. Généralement pour des motifs parfaitement ridicules, suffisemment pour que je ne m'en souvienne pas. Et meme lorsque je suis dans une position qui ne me permet pas de gueuler, dès que j'ai une requete à adresser, je ne peux pas m'empêcher de le faire avec une petite pointe d'agressivité dans le son de ma voix. Que ce soit pour signaler à une conasse dans le metro qu'en cas d'affluence il faut se lever des strapontins que pour me plaindre des deux secondes de trop que la boulangere met à me rendre la monnaie je vais etre très désagréable, et même dans mon travail lorsque je dois communiquer avec mes clients je vais avoir tendance à me poser en donneur d'ordres alors que ce contexte l'interdit.
Mais ce n'est pas le pire, dans ces circonstances je suis juste désagréable, mais pas encore méchant. Oh je vous assure, vous n'avez pas envie de voir à quoi ça ressemble quand je suis vraiment fâché. Je suis un Eric Cartman en puissance, en moins gros. Un concentré de haine généralisée et de rancœurs dirigées, une somme de plein de petites aigreurs. Je suis un raciste doublé d'un connard fini.
Et en plus je suis misogyne.
Jusqu'à présent je refusais de le voir, mais il faut se rendre à l'évidence, depuis un petit moment je traite les femmes comme de la merde. Je ne les frappe pas, je ne les insulte pas, c'est vrai, mais je ne les écoute pas et je hausse le ton pour me faire respecter. Je me contrefous de ce qu'elles peuvent bien attendre de moi tant que moi j'obtiens ce que je veux. Elles ont des envies, des désirs? rien à battre, elles verront ça avec leur amant, je suis pas là pour ça.
Plus exactement, j'ai été là à une époque pour ce genre de conneries, mais j'ai du tomber sur trop de connasses et j'ai perdu patience. J'en ai marre de me la coller derrière l'oreille dès que j'ai envie de quelque chose. Je parle même pas d'une petite pipe ou d'un plan à douze, mais juste un mot gentil de temps en temps, un truc à faire ensemble, et surtout qu'elle ne me dise pas à quel point ses ex étaient meilleurs que moi (encore pire: que ses ex sont toujours meilleurs que moi).

Depuis lors je suis devenu ce qu'on appelle dans le jargon un gros con.