vendredi 31 octobre 2008

Heureusement il y a dans ce monde des gens qui reconnaissent ma valeur

Sinon, je vous raconte pas la merde noire dans laquelle je me trouverais.
Je suis allé voir aujourd'hui mon chef pour lui raconter comment ma SSII me met à la porte comme un malpropre et lui dit que j'aimerai bien continuer dans cette boite.
Je pense que ça va bien marcher parce qu'il entend souvent parler de moi en bien, et qu'il parle de moi en bien aussi, de son coté.
s'il n'a plus ma boite à payer, ça sera déjà ça de gagné sur son budget.
J'ai eu un peu l'air con en plaidant ma cause, quand même.
Déjà j'arrive avec 2h de retard, c'est un peu naze, mais en plus aujourd'hui niveau activité c'était un peu le calme plat. J'ai justifié ma demande de rester en disant que certes il n'y a peut être pas toujours assez d'activité pour justifier deux personnes à ce poste mais qu'il y en a vraiment beaucoup trop pour une seule, que le collègue et moi on est très complémentaires, tout ça. Mais aujourd'hui j'aurais pu ne pas être là, ça n'aurait pas changé grand chose.
Cependant, des collègues ont plaidé en ma faveur. Une en particulier (que j'aime bien en plus) disant à mon chef que c'est dommage que je parte, parce que je fais du bon boulot et qu'on peut me faire confiance en toute circonstance et que quand je merde bah je vais prévenir tous les gens concernés et je remue ciel et terre pour essayer de corriger (même si la dernière fois que j'ai merdé j'ai pas réussi à corriger)
La réponse du chef qui m'a été rapportée c'est que lui aussi trouvait dommage de se passer de moi mais que bon il pouvait pas faire autrement. (en gros, hein, si je me souvenais de ce que me disent les gens en détail, je serais encore avec mon ex...)
En lui proposant de me prendre en direct sans passer par des intermédiaires, j'ai des chances de rester. Il a pris mes coordonnées perso et je pense qu'il va y reflechir.
Peut etre qu'une fois de plus je me fais des films (c'est une de mes specialités) mais j'ai envie d'y croire

jeudi 30 octobre 2008

quelle bande de putes!

Aujourd'hui mon commercial m'appelle pour me dire que ma boite va mettre fin à ma periode d'essai parce qu'ils n'ont pas réussi à me trouver de nouvelle mission. VDM
C'etait un peu leur boulot de me trouver ça, c'est pas ma faute si c'est eux qui sont nuls. moi je les ai appelés régulierement pour qu'ils ne m'oublient pas. En plus, moi j'ai été reglo avec eux, j'ai eu des propositions d'autres boites et j'ai dit que j'etais en poste en content là où j'etais, que ma boite etait cool avec ses employées, tout ça. Et bah non, c'est des grosses putes.
Donc là ma situation n'est pas franchement cool. en gros je suis SDF, chomeur, celibataire, incapable de payer en liquide (en gros je ne peux pas aller voir les filles de joie, elles ne prennent pas la carte bleue) et je ne sais plus quelle autre tare je peux bien avoir en ce moment (la santé ça va, c'est déjà ça!).

Là où c'est le plus injuste c'est que normalement je ne suis plus en periode d'essai, depuis quelques jours seulement, certes, maisje ne suis plus en periode d'essai, donc ils ne peuvent pas, normalement à moins que j'ai pas vu que leurs periodes d'essai duraient plus de trois mois.

Je vais voir si là ou je suis normalement jusqu'à demain ils voudraient pas me garder plus longtemps.

mercredi 29 octobre 2008

Dommage

Je quitte bientôt la boite où je travaille depuis presque trois mois maintenant. Non, cette fois ci je ne me suis pas fait virer, je n'ai pas demissionné non plus, juste que la mission prend fin et que la personne qui avait besoin de moi n'a pas eu le budget necessaire pour me garder, il faut dire que les prestataires, ça coute cher.
C'est dommage car je commençais seulement à etre connu de mes collegues. Genre la semaine derniere, quelqu'un avec qui j'ai échangé plusieurs mails, que j'ai croisé à plusieurs reprises me dit "ah c'est toi Nigel de la prod!..."
Hier, je reçois un mail d'une nana du boulot que je trouve tout à fait à mon goût, disant que c'est vraiment trop triste que je parte. ça ne fait qu'une ou deux semaines qu'on se parle.
En gros ça commençait seulement à bien se passer, les gens commençaient à savoir qu'ils pouvaient compter sur moi. En gros je commençais à exister à leurs yeux. Meme dans l'open space les gens commençaient seulement à se rendre compte que j'existais. certains ne remarquent que maintenant que j'ai de l'humour (pas tous les jours non plus, mais j'en ai).

Dans deux jours je devrai leur dire au revoir.

lundi 27 octobre 2008

Moi et ma grande gueule

hier soir, gros rassemblement de colocataires.
L'origine de l'incident, on s'en fout, ça c'est pas mes oignons, ce qui t'importe, cher journal, c'est que j'ai ouvert ma gueule. L'un des belligerants a dit à l'autre un truc du genre "et je pense que tu es le seul à penser ça" puis nous regardant, nous qui voulons rester hors de l'histoire autant que possible, nous prenant à partie, ajoute "ou si vous avez des choses à me dire, dites les"

Bah voilà, j'avais des choses à dire et j'ai ouvert ma gueule.
J'ai tenté d'etre diplomate, de reconnaitre des circonstantes attenuantes à l'un, un mauvais caractere aux deux, une situation dans laquelle tous les deux ne font qu'ajouter un peu d'huile sur le feu.
Je ne suis pas particulierement attaché à aucun des deux belligerants, donc je pensais que je n'avais rien à perdre en disant ce que j'avais à dire, mais c'est seulement apres (cette nuit pendant mon sommeil en fait) que je me suis rendu compte de toutes les conséquences de cet acte pourtant anodin. J'ai peut etre donné un motif à l'un d'eux pour vouloir m'ecarter d'un de mes amis proches

C'est tout de meme dommage, je n'ai cherché qu'à apaiser les tensions, etre objectif et montrer à l'un que sa version etait beaucoup trop biaisée pour etre credible. ça n'a pas beaucoup plu.

En ecrivant ça ici, je prends de gros risques, puisqu'au moins une des personnes concernée par cette histoire pourrait connaitre cette adresse

jeudi 23 octobre 2008

mercredi 15 octobre 2008

certes je suis malade, mais quand meme

Hier, chose rare, je suis allé voir un medecin. Bon, quand je suis allé le voir les symptomes étaient déjà bien attenués, mais j'avais besoin de son arret de travail. J'en ai profité pour lui demander s'il avait une hypothese de ce qu'etaient les marques que j'ai sur la peau depuis quelques mois. Il semble que ce soit une forme de psoriasis à premiere vue, et que le meilleur moyen que j'ai de m'en debarasser c'est d'arreter l'alcool. Bah, ça tombe bien, justement j'essaye.
Mais si j'y allais à la base c'est pour l'autre truc qui m'avait cloué au lit toute la journée. J'ai juste chopé un gros rhume, c'est pas la peste noire non plus, il voulait me mettre en arret pour toute la semaine!!! Là, je lui ai dit (pas avec ces mots) te fous pas de ma gueule, c'est bon, j'avais juste un mal de crane affreux ce matin, tout va bien, je vais juste me moucher pas mal demain mais c'est tout. D'ailleurs j'ai encore oublié de metre mon rouleau de PQ dans mon sac, ça m'aurait été bien utile aujourd'hui.
En fait j'ai pretexté que j'etais un drogué du boulot et que si je n'y etais pas le monde allait s'ecrouler. il a froncé les sourcils et s'est resigné, "d'accord, je vous met un arret seulement pour aujourd'hui".
J'ai failli partir de chez lui sans les papiers qu'il avait pour moi (arret, ordonnance, feuille de soin...), c'est vraiment une habitude chez moi de partir en oubliant un truc important. Heureusement qu'il m'a hélé par la fenetre pour que je revienne les chercher.
Un jour, je vais vraiment oublier jusqu'à mon nom.

lundi 13 octobre 2008

y'a pas que moi qui ait pris des vacances

mes anticorps aussi. Je ne sais pas pourquoi je tombe malade maintenant, c'est le contraire qui aurait du se produire. etant reposé j'aurais du etre capable mieux que jamais de me defendre contre ce genre de choses, mais apparemment pas. J'ai une petite idée de pourquoi je suis tombé malade. contrairement à ce qu'on aurait pu attendre de ma part pendant mes vacances, j'ai peu bu. Je pense donc que mon sang n'a pas été désinfecté 2 soirs de suite et que ça a suffit à me retamer. pourtant avec ce que je me suis mis samedi ça aurait pu compenser mais le mal etait déjà fait, le minicrobe etait déjà en place et n'attendait plus que les ordres de sa hierarchie pour lancer une attaque coordonnée sur tous les systemes vitaux, tant qu'à faire en choisissant le jour où je commence mon demenagement à la main et la veille du jour où je reprends le travail. En plus moi je vois bien que le collegue il est surchargé mais je ne peux pas grand chose pour l'aider, j'ai mal partout et j'arrive pas à me concentrer, en plus j'ai fait nuit blanche parce que j'arrivais pas à respirer convenablement.
Hier en déposant mon premier sac d'affaires chez l'ami N qui va m'heberger en attendant Rouen, le sac etait lourd, certes, mais le chemin etait pas si long que ça, n'empeche que ma chemise etait litteralement trempée de sueur. J'avais tellement sué comme un goret qu'on aurait dit que j'avais nagé pour arriver. Pour aujourd'hui, je ne sais pas comment mon corps va se comporter, j'ai prévu une chemise de rechange, mais je m'aperçois seulement maintenant qu'il y a d'autres vetements que j'aurais du prendre en plusieurs exemplaires.
Bon, j'irai me prendre une tasse de thé dans la journée pour tuer les crobes, comme ça je pourrais presque etre efficace demain au turbin.

jeudi 9 octobre 2008

rhaaa la loose

J'ai accepté pour Rouen. il faut encore qu'à l'entretient ça se passe bien, mais moi en tous cas, j'ai dit oui.
J'ai donc commencé une petite tournée d'adieux (oui, je sais, ça ne sera que pour quelques mois) et autant, à peu pres tout le monde a bien pris la chose, mis à part 2 personnes qui ne veulent pas que je parte mais qui ne me proposent pas vraiment grand chose d'interessant en echange, autant il y en a un dont le visage s'est racorni à l'annonce de mon depart, c'est le patron du bar. Je crois que son chiffre d'affaire va subir un creux dans pas longtemps.

mardi 7 octobre 2008

pour la forme

Plonger dans l'inconnu
les pieds dans le béton
sans avoir vu ton cul
ni léché tes tétons

Ahhh, enfin des vacances

Les vacances, ce doux moment de l'année ou l'espace de quelques jours on arrete de penser à son travail, où si c'est la merde bah les collegues se demerdent, où on prévoit de quitter sa ville pour se changer les idées. Non, tres peu pour moi. Je profite des vacances pour faire la grasse mat et peser le pour et le contre à propos de mon eventuel depart. Pour le moment, tout le monde me dit "fonce", meme mon meilleur ami meme si ça le fait chier que je m'eloigne me dit que c'est une opportunité à ne pas laisser passer.
Tout le monde? Non, car une personne resiste encore en disant "mais non, reste sur paris, tous les arguments que tu me sors sont nuls, reste avec nous". Le pire c'est que aujourd'hui cette personne pourrait me faire rester ici, à la condition qu'elle me dise qu'elle m'aime et qu'elle me veut. Maintenant, ma décision est presque prise et seule elle pourrait me faire changer d'avis. Mlle C, je m'en tape un peu, je l'aime bien mais c'est tout et ça avance tellement lentement avec elle que c'est pas pres d'arriver quelque part bientot. Ma famille me fera moins chier quelques temps. Si ça marche, je me prouverai que j'en suis capable. Je serai d'autant plus heureux de faire des escapades au fufu (ou ailleurs) le week end parce que je n'y aurai pas été en semaine.

Au moment où j'ecris cette note je suis encore en calbut chez Necrose, et c'est décidé, j'appelle Mlle M pour lui demander son aide pour peser le pour et le contre. Je prends une douche d'abord.

Love from paris,
Nigel

vendredi 3 octobre 2008

au revoir, ville chérie

Je ne suis pas encore fixé, mais j'envisage de quitter paris (et ses environs). Plus j'y pense et plus je me dis que ça pourrait etre une solution à mes problemes.
Je pars peut etre pour Rouen.
Ne connaissant personne là bas, je pourrais reprendre ma vie from scratch, ne connaissant pas les bars je les frequenterai moins, n'ayant pas de copine je ne quitte personne. Sauf mes amis, sauf mon groupe, sauf Paris les jolies parisiennes.
C'est un peu bled paumé, Rouen quand on a vecu a Paris si longtemps. Je ne sais meme pas comment s'appellent les habitants de Rouen (avec un telephone, comme tout le monde). Je ne sais pas ce qu'il y a à y faire.
Je sais, je m'emballe, comme d'habitude, je n'ai pas encore rencontré les gens qui voudraient potentiellement m'embaucher, peut etre qu'ils ne voudront pas de moi apres m'avoir vu, peut etre que c'est des gens qui m'ont déjà rencontré avant et qui n'ont pas envie de me revoir. Peut etre que le temps que je me decide le poste me sera passé sous le nez, je vais peut-eter rater le train me menant à l'entretient, je vais peut etre tomber dans une faille temporelle et débarquer 327 ans dans le passé (je serai bien emmerdé). Je fais une liste de tout ce qui pourrait m'arriver pour forcer un peu le destin, pour pas que ça arrive.
Franchement, je flippe grave. Se plonger dans l'inconnu, c'est pas mon truc, je tiens toujours la rembarde dans l'escalier, en devenant un habitué dans les bars où je vais je m'assure qu'il y a toujours une tete connue quand je sors, meme si je sors seul, je reste toujours avec les memes personnes parce que j'ai peur de ceux que je ne connais pas (et aussi parce que ceux que je connais déjà je les aime beaucoup, bien sûr), à chacune de mes tentatives d'audace je me suis arrangé pour etre épaulé, je suis toujours parti en vacances accompagné (presque toujours, je me souviens d'une exception, en fait)
En gros j'ai toujours une bequille et je ne prends jamais de risques, si j'ai un probleme avec ma bequille, j'en ai toujours une autre dans mon sac.
Là je quitte mon terrier et je plonge tete la premiere dans le grand inconnu, un peu comme dans star trek mais à une heure en train du centre de la galaxie.
J'ai peur, certes, mais plus j'y pense et plus j'ai envie de le faire (en plus les loyers sont vachement plus abordables là bas)

mercredi 1 octobre 2008

J'avoue, j'ai honte

On a tous déjà pensé à le faire, se dire en voyant une jolie nana dans le metro quand on a le temps, "si elle sort avant moi, je sors aussi et j'essaye de l'aborder", et generalement soit on ne le fait pas, soit on est soulagé quelle sorte apres soi. Hier dans le metro en rentrant chez moi, je vois cette jolie nana, et je me dis "Si elle sort à la meme station que ma correspondance, je rentre chez moi, sinon je vais au bar." Tous les pretextes sont bons pour aller y faire un tour avec moi. Moi aussi j'ai été soulagé quand finalement elle ne sortait pas là.
d'habitude quand on fait ce genre de jeu à la con, c'est pour sortir à une autre station que la sienne, là c'etait l'inverse. Je commence à comprendre pourquoi je bois autant. Ce n'est pas l'alcool qui me tient prisonnier, mais l'ennui qui me pousse à aller boire. c'est triste.
Je vais essayer ce soir de ne pas boire. Je vais quand meme aller au bar mais commander un pichet de sirop. ça va etre difficile parce que j'aime l'alcool, mais c'est important de le faire.
Je vais aussi m'acheter un peu à boire pour chez moi au cas où ce serait trop dur, parfois meme si j'essaye de me convaincre que je ne suis pas un alcoolique, j'ai quand meme des doutes