mercredi 25 août 2010

Surtout ne me dites pas merci

J'aime rendre service à mes congénères. c'est pas tant que je les aime vraiment mais on croise tellement de gens paumés qu'une fois de temps en temps on sent qu'il est nécessaire de leur donner un coup de pouce. En tant qu'éboueur du net je me dois de fréquenter des communautés telles que /b/ et plutôt que d'aller sur un chat classique, je préfère la mise en relation aléatoire et anonyme d'omegle.
Pour ceux qui n'auraient rien compris, omegle c'est le mélange entre un chat et un jet de dés. Un pauv' type se connecte et entre directement en relation avec un autre pauv' type, et l'un d'eux se fait passer pour une femme histoire de créer un peu de tension dramatique. Souvent c'est moi.

J'aime rendre service alors si ça l'arrange de penser que je suis une informaticienne aux gros nichons originaire de belgique se prénommant Daniela, il n'a qu'à se masturber en pensant qu'une femme veut bien lui parler. Ma grande déception vient du fait que l'internaute est précoce, et à peine commence-je à m'amuser qu'il se déconnecte, de la même manière qu'on coupe son film porno une fois l'affaire entendue.

L'internaute lambda  ne sait vraiment pas comment se comporter face à une femme, face à une vraie femelle qui a certainement envie d'autre chose que d'un joueur de warcraft. Et sans être un joueur de warcraft, je sais cependant bien ce que c'est que d'être rejeté par les femmes. Alors quand je tombe sur un pauv' type qui est malencontreusement tombé dans la friend zone, je sais bien que sans aide il n'en sortira pas. Croyez en ma longue expérience (oh tu la sens ma longue expérience, cochonne) la friend zone, je ne connais que trop bien. Donc me voilà à expliquer à une andouille prépubere que pour en sortir ert arriver à ses fins, il faut d'abord rompre le contact, pas très longtemps, mais un peu quand même. Il faut montrer un changement radical, changer de coupe de cheveux, se muscler un peu, lâcher les jeux en ligne, et montrer un peu d'autorité. La raison principale qui nous fait entrer dans la zone, c'est la gentillesse. Quand on est trop gentil, on devient certes mignon, mais quand une femme a le choix entre un nounours et un marteau piqueur, étrangement elle va va préférer la fougue du second à la la tendresse certainement légitime du premier. Le plus pathétique c'est tous ces mecs qui pensent sérieusement qu'elle serait plus heureuse avec eux qu'avec le connard qui la bat. Aucun n'arrive à comprendre que si elle reste avec ce connard, c'est aussi parce qu'il la bat. S'il peut lui mettre une rouste aussi facilement, il lui sera donc aisé de la protéger des éventuels connards non sollicités qui lui collent au cul, parmi ceux-ci le puceau qui est toujours à ses basques et qui pense qu'être son paillasson va le mettre en valeur aux yeux de sa bien aimée.
Putain mais réveille-toi mec, arrête de te faire marcher dessus et comporte toi comme un homme. c'est des mecs comme toi qui donnent une mauvaise réputation aux informaticiens.


Et quel que soit le service que je rend, on ne me remercie jamais. Se déconnecter sans dire au revoir semble apparemment plus facile.

mardi 24 août 2010

Le temps m'est compté

Plus je parle à mon entourage de mon intention de prendre des vacances et moins je sais quoi en faire.
Au début, je comptais juste descendre vers Grenoble pour le beaujolpif, comme c'est une ville pleine d'étudiants (et d'étudiantes, je ne perds pas le nord) puis revenir sur Paname une fois la cuite passée, mais en y réfléchissant j'ai plein de jours à poser, et je n'ai jamais pris de vacances tout en ayant un poste qui m'attendait, ça sera une grande première.
Alors que faire?

premier choix: aller à Grenoble, puis vers Montélimar voir le paternel, puis passer du temps à Bordeaux pour jouer de la gratte avec ma cousine, et éventuellement jouer au caf-conc du coin. Avantage: hébergement gratos, et j'adore ma cousine, et, si le moment s'y prête j'ai quelques excuse à lui fournir. J'avais promis à ma chieuse qu'un jour je lui demanderai de me pardonner pour ce que j'ai failli lui faire.

deuxième choix: Bali. On se demande facilement pourquoi ce n'est pas le premier choix, mais ce serait uniquement pour rencontrer une parfaite inconnue dont j'ai fait la connaissance via un site de mise en relation de personnes sur la base du hasard. Avantage? Une petite chance de sauter une nana que je connais à peine.

Troisième choix: Une nénétte que j'affectionne me dit "oh s'il te plaît, Nigel, viens avec moi au canada, je sais que t'y as été et je sais que tu veux y retourner" merdre, la garce me connaît un peu. Mais le canada, c'est comme Bali, "been there, done that" et même si je meurs d'envie d'y re-vivre un jour, y passer quelques semaines sans mes amis ça sera pas ce que j'en attends. Avantage: bah c'est le canada et ma terre pseudo natale me manque

Quatrième choix: (oui, rassure toi cher lecteur, c'est bientôt fini) une nana que j'ai déjà sautée mais qui me plaît encore me propose d'aller au japon. Sa façon de visiter un pays se rapproche de la mienne, dans le sens où on se fout pas mal des monuments ce qui nous importe c'est la bouffe et le mode de vie des gens, et de vivre avec eux, sans être juste spectateurs, et ne pas être condescendant, ce que j'ai toujours regretté dans les visites de lieux accompagné de mes parents (même s'ils cherchaient justement éviter d'être condescendants). Avantage: l'occasion de sauter cette nana là à nouveau, même si c'est pas forcement gagné


Ce qui est certain c'est que je veux prendre des vacances, mais je ne sais jamais quoi faire de mon temps, sauf le perdre.

lundi 23 août 2010

Tout s'explique

Allez savoir comment j'ai fait, mais je faisais quelques recherches sur le système métrique, pour constater qu'un litre d'eau ne fait pas exactement un kilogramme contrairement à ce que je croyais, et de lien en lien, je m'affranchis de certaines connaissances qui me seront utiles en cas de zombies. J'en arrive aux articles qui traitent de la fabrication de la bière. Outre les ingrédients qu'on trouve difficilement à la supérette du coin, je trouve quelques informations concernant le houblon.
Cette recherche m'a permis de m'épargner quelques années de thérapie, grâce à wikipedia, je sais qui je suis. J'apprends donc que le houblon a des propriétés anaphrodisiaques. Depuis quelques années mon radar à femmes est complètement rouillé, il arrive fréquemment qu'un pote me dise, "vise la dégaine à celle là" et que je ne voie rien, trop occupé étais-je à contempler l'étrange similarité d'un cendrier plein et d'une chanson d'amour. Maintenant je comprends pourquoi.
Je comprends également la raison des échecs de mes dernières tentatives de relations sentimentalo-sexuelles qui se sont toutes achevées sur "baise moi maintenant ou sors de ma vie" et j'ai préféré sortir boire une bière et assortir son amertume à celle de mon esprit.
Nombreuses sont celles qui m'ont demandé de lever le pied avec l'alcool, mais une mauvaise coordination des membres m'a fait lever le coude, de fait, j'ai un membre qui ne se lève que difficilement. Mais je m'en fous, j'ai personne à fourrer, et tant que je bois j'ai pas envie de baiser, et donc le célibat me pèse moins, en conséquence je peux boire tant que je veux puisque bobonne ne m'attend pas à la maison, et je peux noyer mon chagrin de célibataire en même temps. Pratique, non?
Récemment j'ai repris contact avec Mlle L qui m'avait reproché quelques pannes dans le passé, donc au cours de la dernière soirée passée avec elle j'ai fait l'effort de boire un peu moins, mais mon boulot de merde a fait que je suis arrivé tard, elle avait beaucoup bu en m'attendant, et, bien que l'attirance soit manifeste, n'était plus du tout disposée à m'admettre en son sein.

Je m'inquiète un peu du fait qu'il m'est plus aisé de m'éloigner d'une femme que d'une bouteille cependant.

samedi 7 août 2010

La vie est une chienne

J'abhorre toute la création et tous ses rejetons. Voilà c'est dit.
Ma mère m'avait pourtant dit qu'elle m'aimait, pourquoi a-t-elle fait ça? Quel esprit tordu a pu lui mettre une idée pareille en tête. Comment peut on vouloir faire des gosses?
Mes parents auraient mieux fait de mettre une capote ce jour maudit où ils ont décidé de m'engendrer. Le monde s'en serait mieux porté, et moi aussi. Un parent c'est con (déjà c'est vivant, ça commence mal) ça a généralement les meilleures intentions du monde, ça se dit que ça couvrira de bonheur la petite déjection de foufoune et que jamais ils ne laisseront du malheur arriver au petit dernier. Que chaque caca sera la plus belle œuvre que des yeux puisse admirer. Et puis ça grandit, on ne cesse pas de l'aimer, même si c'est casse couille, même si ça se drogue, même si ça se fait enculer dans des backrooms sombres et glauques par une trentaine de motards (et un indien).Et puis ça quitte le domicile familial un jour au l'autre, et le petit est un peu déboussolé hors des jupons de sa mère.

Et ensuite ça crève dans d'atroces souffrances.
Bon, il y a quelques étapes intermédiaires que j'ai volontairement omises dans ma description de la vie, soit parce que je suis en train de les vivre soit parce que je ne vivrai pas assez vieux pour me sentir concerné.
Ça parait con mais je me demande souvent ce que serait ma vie si je n'étais pas celui que je suis. Si j'étais dans une sorte de monde perpendiculaire asymétrique. Si une irrégularité quantique avait posé mon esprit dans un autre corps qu'aurait été ma vie? Je suis assez certain que j'aurais tout foiré pareil.

De toutes façons je n'ai pas assez d'imagination pour me figurer un monde dans lequel j'aurais pas tout foiré