mardi 24 novembre 2009

Ce matin j'ai reçu un coup de fil inattendu. Tellement inattendu que j'ai préféré ne pas repondre.
Voilà M. F. qui cherche à reprendre contact avec moi, il a du culot quand on sait que je le tiens personnellement responsable de la mort de ma chieuse. Je connais bien le personnage, je sais qu'il veut me parler d'elle. Je ne sais pas de quoi il veut parler, mais je sais qu'il ne va faire que remuer le couteau dans la plaie (qui est déjà assez béante comme ça).
J'essaye de moins penser à elle, d'etre honnete avec moi meme et de me souvenir aussi des mauvais moments, mais à chaque fois que je pense à elle, trop souvent, je ne repense qu'aux bons moments. Dois-je, sous pretexte qu'elle me manque, oublier que sur les quatre années dans lesquelles elle a fait partie de ma vie, on en a passé trois à se taper dessus? Dois-je garder en tete l'image d'une sainte alors que j'ai vécu avec une pute?
Pourquoi n'arrive-je pas à penser à elle en mal après qu'elle ait détruit ma vie? Tout ce qui m'arrive me fait me souvenir de choses qu'on a pu faire ensemble, ou qu'on devait faire ensemble et qu'on a pas fait parce qu'on s'etait encore engueulés. Meme ses giffles me manquent.

Je ne repondrai pas à M. F., et s'il laisse un message je le ferai ecouter par quelqu'un d'autre. J'ai peur d'avoir mal.

lundi 23 novembre 2009

reveil difficile

L'autre jour pendant la nuit, la fille qui partageait mon lit me reveille un peu brusquement et me dit qu'il faut que je regle le probleme sur la machine de toulouse de notre client DTC (le nom du client a été modifié pour garantir son anonymat) dont nous ne recevions plus de mesures.
Je me suis levé, me suis installé devant mon pc, et j'ai passé quelques temps à chercher le terminal de linux sur mon pauvre windows. Ensuite j'ai remarqué que j'etais chez moi et qu'il y avait quelqu'un sur place au bureau pour ça, ils pourraient le regler sans moi, et je me suis recouché en disant à la charmante demoiselle qu'elle n'aurait pas du me reveiller pour ça.

Ensuite je me suis rendu compte que ce n'est pas pour ça qu'elle m'avait reveillé.

lundi 16 novembre 2009

un petit sourire

Depuis que j'ai commencé mon nouveau boulot j'ai recommencé à manger tous les jours. C'est fou à quel point rester le cul vissé sur une chaise pendant plusieurs heures d'affilée peut donner faim. Pourtant mon metier n'est pas vraiment physique, decrocher un telephone de temps en temps, cliquer à gauche ou à droite et taper quelques adresses ip, rien d'epuisant, mais j'ai la dalle à l'heure du déjeuner.
Là, tous mes lecteurs se disent "ta vie est vraiment passionnante, Nigel" mais c'etait juste pour vous parler de la caissiere du monop'
Ce qui m'encourage encore plus à aller déjeuner, ce sont les beaux yeux de la caissiere. Je choisis bien ma file pour pouvoir la regarder droit dans les yeux en lui disant bonjour, et je crois qu'elle s'en est aperçue. Ce petit sourire de mi-journée que me gratifie la caissiere me met d'humeur enjouée pour le reste du temps que je dois passer au bureau

Je me rend compte que je suis obligé de payer pour la voir, j'ai honte