mercredi 24 février 2010

Réconciliation type

Depuis un mois je n'ai qu'une chose en tête qui commence à me rendre dingue. Je ne pense qu'à ma chieuse, à nos engueulades, à nos réconciliations surtout. Toutes ces fois où elle m'appelait pour me demander de lui réparer son pc, elle me recevait ne portant qu'une robe de chambre, et après un rapide diagnostic de l'ordinateur, elle me proposait un verre. Je m'en souviens comme si c'était hier. Après le premier verre elle serrait ma main dans la sienne, me disant qu'elle était désolée de m'avoir fait du mal (alors que c'est certainement moi qui l'avait traitée comme une merde), puis vers la moitié de la bouteille, elle posait sa tête sur mon épaule. Elle commençait par me murmurer des mots gentils avant de poser ses lèvres sur mon cou, puis prenait ma main et la posait sur sa peau, entre les pans de son peignoir.
Invariablement, c'est à ce moment là que je cédais et que j' l'embrassai à mon tour. Avant même que je ne me sois rendu compte de quoi que ce soit la deuxième bouteille de vin était terminée, et mon sang échauffé me rendait plein de fougue. Cette femme que j'aimais et détestais tant à la fois, j'avais envie de l'aimer et de lui faire mal, et rapidement nous étions nus, une main posée sur son sein, l'autre lui agrippant une fesse ou lui griffant le dos, elle passait ses doigts dans mes cheveux, retenant ma tête près de la sienne. Serrés très fort l'un contre l'autre, les jambes entortillées et ma bite entre ses jambes, sa peau contre la mienne, je bougeais lentement mon bassin tout en contractant et décontractant mes muscles pelviens. Elle je sais pas ce qu'elle faisait, mais elle le faisait bien.
Et on restait comme ça jusqu'à s'endormir, on se réveillait le midi, on ne savait meme plus pourquoi on s'était séparés et on savait qu'on voulait vivre ensemble jusqu'au bout sans jamais quitter ce lit sauf pour ouvrir au livreur qui apporterait la pizza.

Bien évidemment ça ne durait pas longtemps, et généralement trois mois après je claquai à nouveau la porte de chez elle pour ne jamais (me promettais-je à chaque fois) y retourner.

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