lundi 8 février 2010

On ne nous apprend pas à se mefier de tout

Les pauvres, je les plains. Ils n'ont rien fait pour mériter ça, c'est vraiment pas leur faute, mais c'est eux qui vont déguster quand même. Eux c'est mes colocs. Et la torture que je vais leur infliger, c'est moi en train de chanter à tue-tête du william sheller et du jacques brel. Oui, vous pouvez les plaindre aussi, ayez pitié pour leur âmes et leurs oreilles.
J'aurais du le voir venir (en fait je l'ai vu venir mais je ne voulais pas être défaitiste) mais encore une fois ça n'a pas marché et je reste sur le carreau. Je devrais avoir l'habitude depuis le temps, c'est vrai, mais cette fois j'y croyais, je voulais y croire. Cette fois, pour une raison que j'ignore, quand elle m'a abordée je n'ai pas eu de méfiance, mon mécanisme de défense ne s'est pas activé. Je dois admettre que j'ai été surpris, c'est l'un des rares trucs qui ne soient pas défectueux chez moi (limite trop efficace) et ça n'était pas arrivé depuis très longtemps (pour ne pas dire jamais, que je trouve trop péremptoire) que quelqu'un arrive à me toucher sans déclencher une alarme.
Nous n'avons pas eu le temps de commencer quoi que ce soit qui puisse ressembler à une relation, et ça n'aurait pas pu durer quoi qu'il arrive, je le sais bien, mais j'aurais bien aimé pouvoir m'abandonner une fois entre les bras d'une personne qui ne me fait pas peur. Juste une fois, ça m'aurait fait du bien.

Je vais passer un peu de temps à chercher ce qui a bien pu déconner avec mon armure, et surtout je ferai gaffe à ne pas sortir sans.

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