lundi 15 novembre 2010

Insomnie

Arreter de boire, c'est plus simple qu'il n'y parait. Il y avait de la vraie biere avec alcool dans mon frigo ces derniers jours, et j'ai même pas été tenté d'en prendre une discretement quand tout le monde avait le dos tourné. Je dois avouer que je suis fier de moi, pas de tremblements, pas de douleurs, en gros pas de sensation de manque, juste une petite envie, constante mais discrete, de me saouler serieusement. Je sais que ça fait juste huit jours que je suis sobre, mais c'est déjà pas mal, j'avais jamais tenu aussi longtemps. J'ai envie d'y croire.
Le problème que je rencontre désormais est cependant assez handicapant, je ne dors plus. Comprenez bien, j'ai 3X ans, je bois depuis mes jeunes 1X ans, et la raison pour laquelle j'avais commencé c'était mes insomnies qui me faisaient déjà vivre un calvaire depuis que j'avais 0X ans. L'alcool me permettait de mettre mon cerveau malade en veille, et ça marchait bien. Bon j'avoue que pour s'endormir ça marche, pour se réveiller par contre, nettement moins, mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, et moi j'avais du whisky.
Maintenant je me retrouve à enchainer une nuit blanche sur une nuit d'à peine cinq heures, pour reprendre sur une nouvelle nuit blanche, pour bosser jusqu'à tard, et après avoir encore du mal à m'endormir. Ajoutez à ça que quand j'arrive à dormir finalement, je rêve que j'arrive pas à dormir, bref, c'est pas joyeux.

Une question se pose naturellement alors: est-ce parce que je ne bois plus que je ne dors plus, ou les causes sont-elles à chercher ailleurs? Parce qu'en fait mes insomnies durent depuis juste un peu avant, mais avant il ne s'est rien passé (ou alors il m'est arrivé un événement traumatisant mais je ne m'en souviens pas, j'étais encore bourré) j'ai beau chercher, je ne vois pas de raison particulière expliquant le fait que je suis incapable de fermer l'œil.
Ça a débuté quand j'ai pris quelques jours de vacances, peut-être les conversations soporifiques de mes collegues me manquent-elles? C'est possible, mais je ne le pense pas.


Aurais-je d'un seul coup pris goût à la vie au point de ne pas vouloir en perdre une miette?

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