dimanche 3 octobre 2010

veuillez nous excuser pour cette interruption involontaire des programmes

Je viens de passer un mois sans vous raconter ma vie, ça a du vous faire des vacances. Me revoilà, en avant pour de nouvelles aventures.
Vous le savez certainement, je ne suis pas exactement un grand sentimental, ma vie amoureuse est loin d'être celle dont j'ai envie (par exemple le fait que je sois seul, pour commencer) mais faut dire que je le cherche un peu. Ces dernières semaines j'ai fait un effort qui peut sembler complètement anodin pour la plupart d'entre vous, à trois reprises le mois dernier, j'ai réussi à ne pas boire. J'ai profité de ces moments du lucidité passagère pour faire la même chose que tout le reste du temps: me plaindre.
Il y a quelques temps j'ai rencontré une nana sur le net, on ne s'est jamais rencontrés, elle ne connait rien de moi (elle a juste pu voir quelques photos de moi via facebook) mais elle est folle de moi. Elle fait confiance au baratin que je lui sers, et parfois j'y crois moi même. C'est vrai qu'elle est mignonne, sa façon de me dire si ouvertement que je lui plais, parce que son mauvais niveau d'anglais démolit son intention d'y aller à mots couverts me touche, mais dès que l'influence de l'alcool s'estompe ma seule préoccupation est de savoir comment je vais pouvoir me débarasser d'elle. Pour le moment la distance suffit à la tenir éloignée (non, sans blague...) mais je sens qu'elle ne va pas tenir très longtemps et qu'elle va venir ici, cachée dans un train atterrissage s'il le faut (il faut compter douze heures de vol, elle sera sans doute plus à l'aise dans la soute) pour venir me demander en mariage.
D'une manière générale, sans boire je n'aime personne. J'ai l'impression de ne ressentir aucune attirance envers qui que ce soit quand je suis sobre. J'ai bien quelques érections supplémentaires, une meilleure endurance physique, et je suis bien plus beau quand je n'ai pas bu, mais je n'arrive pas à aimer. Et sans parler d'amour et de romantisme, je n'arrive pas à ressentir d'attirance. C'est d'autant plus con que mon envie de niquer se réveille à ces moments là, mais je ne trouve aucune cible à mon désir.


Ce qui me rassure c'est que je suis à peu près certain que mon alcoolisme fera fuir la folle qui me poursuit de ses ardeurs, comme ça a fait fuir toutes les autres qui ont tenté de m'approcher

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